Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.6 - Actualité manga
Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.6 - Manga

Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.6 : Critiques

Monster Musume no Iru Nichijou

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Octobre 2018

Après un court chapitre en couleur spécial "bondage" made in Rachnéra, les choses sérieuses reprennent avec la découverte de l'expéditeur de la lettre: il s'agit d'une jeune femme ayant une petite particularité: elle n'a plus sa tête ! Un évanouissement de Miia plus tard, Kimihito et certaines de ses colocataires décident de partir en quête de la fameuse tête. Et une fois celle-ci retrouvée, la nouvelle "fille-monstre" a un funeste présage à donner... Kimihito pourra-t-il échapper à la mort qui lui est promise ?


L'affaire de la lettre de menace arrive donc ici à son terme, après une première moitié de tome qui est surtout marquée par l'arrivée d'une nouvelle semi-humaine: Lala, qui n'est autre qu'une Dullahan ! Des oeuvres comme DuRaRaRa!! et Freaky Girls nous l'ont déjà prouvé, la culture pop japonaise semble apprécier cette sorte de messagère de la mort issue du folklore irlandais et dont l'une des particularités est d'avoir la tête détachée du corps. Et c'est donc au tour d'Okayado de se la réapproprier de manière assez comique: derrière son parler très hautain (bravo à la traduction qui a bien appuyé cet aspect) et sa mine très neutre et un peu inquiétante avec ses yeux noirs (Okayado prouvant qu'il reste bon dans les designs), Lala amuse plus d'une fois avec ses prédictions funestes qui tiennent plus de la taquinerie, son changement de comportement quand Rachnéra s'en prend à son corps, sa façon de manger un peu particulière, ou sa tendance à laisser traîner sa tête... sans oublier les réactions paniquées de Miia face à elle, où celles des différentes filles voulant sauver Kimihito face à sa prédiction, mais le mettant encore plus en danger de mort ! En somme, le mangaka installe efficacement son nouveau personnage, dont on regrette seulement qu'elle soit vite beaucoup moins présente dans la deuxième moitié du volume.


Une deuxième moitié qui, par ailleurs, entame de l'inédit par rapport à la populaire adaptation animée, qui s'achevait juste après l'arrivée de Lala. Au programme, deux chapitres plus ou moins indépendants qui parviennent, eux aussi, à amuser. Tout d'abord, on suit la tentative désespérée de Kimihito pour bien gérer le budget nourriture, car avec une bouche de plus à nourrir les choses se compliquent encore. Mais il pourrait bien compter sur l'aide assez inattendue de certaines de ses colocataires, à commencer par cette chère Suu, parfois trop discrète et que l'on est donc heureux de voir un petit peu remise en avant. Qui plus est, on revoit brièvement des visages secondaires comme Kii, Draco et Bold, ce qui n'est pas un mal. Quant au dernier chapitre du tome, c'est Rachnéra qu'il met en avant, celle-ci voyant réapparaître devant elle, en chair et en os, le douloureux souvenir de son ancienne famille d'accueil qui l'avait rejetée... Mais pour autant, pas question pour l'auteur d'alourdir l'ambiance de son récit, qui reste toujours légère. Avec l'apparition de Ren, on a l'occasion d'entrevoir encore un peu plus ce qui s'est passé dans l'ancienne famille d'accueil de l'arachnide, d'offrir un petit enjeu autour de la place de cette dernière, mais aussi de proposer, via Kimihito, quelques réparties intéressantes sur la manière dont la fille-araignée est considérée.


Les choses se renouvellent assez et l'humour bat son plein, le tout saupoudré de l'habituelle grosse pincée de cases coquines. Ajoutons à ça les nouvelles bonnes petites exploitations qu'Okayado fait des caractéristiques de ses héroïnes (la vision nocturne déplorable de Papi, le sens du goût de l'herbivore Centorea, l'effet de la caféine sur les arachnides comme Rachnéra...), et on obtient un sixième volume plaisant pour Monster Musume. L'oeuvre ne s'essouffle pas encore, et elle pourrait même s'offrir un septième tome encore plus prometteur au vu de ce qui est annoncé en toute dernière page !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs