Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.4 - Actualité manga
Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.4 - Manga

Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.4 : Critiques

Monster Musume no Iru Nichijou

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Mai 2018

Kimihito et ses monstrueuses colocataires sont parvenus à se débarrasser de l'espèce de "réalisateur" pervers qui les embêtait... mais leurs ennuis ne sont pas finis ! La mystérieuse semi-humaine que le malfrat hébergeait illégalement parvient à échapper à la vigilance du M.O.N. et, pire encore, kidnappe Kimihito ! Alors que Smith et son équipe de choc préparent la contre-attaque, pourquoi donc Rachnera Arachnera s'en est-elle prise à notre héros ? Et dans quelles conditions a-t-elle été amenée à trouver refuge chez une criminel ?


Le casting de Monster Musume accueille encore une nouvelle figure de choix en Rachnera, femme-araignée de choc, mais aussi de charme: au-delà du bas de son corps arachnide, celle-ci cache bien des charmes... ainsi qu'une délicieuse tendance à la domination et au shibari, qu'elle peut pratiquer grâce à ses fils. On le sait déjà, Okayado ne manque pas d'idées quand il s'agit d'exploiter les spécificités des filles-monstres pour proposer situations coquines et humour délirant, et il le démontre à nouveau ici ! Mais au-delà de ce caractère et de ce comportement qui animeront pas mal les pages de ce volume, la femme-araignée recèle bien d'autres choses, plus sérieuses, à commencer par son parcours assez désolant depuis qu'elle s'est retrouvée dans le programme d'échange. Rejetée d'emblée par sa famille d'accueil à cause de son corps d'araignée, recueillie par un malfrat fourbe, elle a très vite appris à se méfier des humains, au point de les haïr... mais Kimihito est-il comme ces humains faibles ou malhonnêtes ? Le jeune homme semble n'avoir aucunement peur de son corps d'arachnide gigantesque, paraît l'accepter comme elle est le plus naturellement du monde, sans préjugés, sans angoisse... Bien sûr, l'humour et l'érotisme restant les éléments moteurs de l'oeuvre, cet autre aspect est évoqué en seulement quelques pages, mais le message de tolérance face à la différence et à ce qu'on connaît mal reste bien présent. Et Okayado le mettra encore en avant par la suite, quand Cerea se retrouvera prise à parti par les mêmes jeunes lascars déjà vus précédemment (que l'on aime décidément toujours voir se faire remballer). Au-delà de tout ceci, l'arrivée de Rachnera suscite de plus belle d'exquises réactions de jalousie chez certaines prétendantes de Kimihito !


Une fois cette nouvelle venue bien installée, l'auteur ne baisse pas de régime en proposant une deuxième moitié de tome tout aussi amusante, rythmée et coquine. D'abord, voici que Miia, Cerea et Mero doivent faire du sport afin d'éviter de grossir, mais encore faut-il trouver une salle de gym ayant l'équipement nécessaire pour les accueillir. Ca tombe bien, une salle spéciale pour les demi-humaines, tenues par une kobold, est en phase d'ouverture, et les trois miss vont pouvoir en tester l'équipement... avec à la clé, forcément, des situations qui dégénèrent, avec une compétition de natation ayant pour récompense... Kimihito, qui n'a rien demandé. Puis quand nos héroïnes surprennent Kimihito en plein rendez-vous secret avec Smith, leur sang ne fait qu'un tour, et elles décident de les espionner de près en évitant de se faire repérer... pour une déferlante de situations incongrues et gênantes ! Notamment à cause de Sû, chargée d'utiliser ses pouvoirs de slimes pour les déguiser à tour de rôle, mais qui reste plutôt difficile à contrôler... Okayado régale par l'absurdité, la loufoquerie et l'érotisme un peu débile de certains passages, et sait décidément très bien exploiter les spécificités de chaque demoiselle. Mais au-delà de ça, la raison du rendez-vous, que l'on découvre dans les toutes dernières pages, intrigue fortement... Notre héros serait-il en danger de mort ?


Ajoutons à tout ceci un petit chapitre d'ouverture en couleurs basé sur quelques soucis de soutien-gorge, et à la fin un petit chapitre bonus où l'auteur imagine ce que donnerait Papi si elle avait une queue, et on obtient un volume emballant et inspiré.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction