Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.18 : Critiques

Une journée idyllique de plus démarre au lycée public Grimoire, établissement scolaire où humains et semi-humaines se fréquentent dans le bonheur, en donnant même lieu à un paquet de romances qui ne demandent qu'à s'épanouir. Miia y est,comme toujours, bien décidée à vivre son amour, tandis que Papi séduit par son ingénuité, que Centorea veille aux règles avec son sérieux typique, que Mero brille au club de natation... Vous trouvez tout ça bizarre et bien éloigné des choses habituelles de Monster Musume ? Eh bien, Kimihito aussi ! Suite à une bourde de Mme Smith, notre héros, ses colocataires et tous les gens dans un périmètre proche ont été transportés au sein d'un lycée illusoire, où leur conscience est manipulée pour qu'ils jouent le rôle de parfait(e)s lycéen(ne)s en fleurs. La cause de tout ceci: Arbatel, un grimoire au puissant pouvoir d'illusion...

Il fallait bien un jour, dans sa comédie loufoque, qu'Okayado trouve le moyen d'exploiter le classique cadre scolaire, et son imagination féconde a donc donné naissance à cette idée de grimoire et d'établissement scolaire plutôt fun, puisqu'elle va facilement entretenir tout un petit scénario sympathique pendant 160 pages. Un scénario où le but est simple pour Kimihito, seule personne à avoir conscience d'être dans une illusion: il lui faudra réussir à faire retrouver leurs esprits à ses proches, enquêter pour retrouver Arbatel qui est forcément caché(e) sur place, le tout en tâchant de ne pas susciter les suspicions du grimoire et en levant le voile sur les différents mystères. Pourquoi un lycée ? Pourquoi tout le monde est pris dans des histoires romantiques? Que cherche à faire ce grimoire ? Et pourquoi notre héros est-il le seul à ne pas être sous le joug du pouvoir d'Arbatel ? Toutes les réponses arriveront en temps voulu, l'ensemble étant suffisamment bien pensé et étant parfaitement dans l'esprit de la série.

Toutefois, cette intrigue de fond est surtout l'occasion pour Okayado de se faire plaisir en matière de monster girls: toutes les colocataires de Kimihito sont au rendez-vous (même si Lala est malheureusement très peu en vue par rapport aux autres), on sera également très heureux de revoir les filles de MON après une longue absence... et, surtout, le mangaka enchaîne ici, même si c'est souvent brièvement, les nouvelles filles-monstres parfois très originales, en ne perdant rien de son inventivité sur ce plan-là.

Ajoutons à cela les habituels petits élans de fan-service, et on obtient un volume réjouissant, après un tome 17 qui se reposait lui aussi sur des chouettes idées mais qui était trop redondant. Ce 18e opus montre qu'Okyakado a encore de la ressource pour nous distraire efficacement, au point que l'on aurait adoré que cet arc lycéen dure encore un peu !