Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.17 - Manga

Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.17 : Critiques

Monster Musume no Iru Nichijou

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Décembre 2024

En plus d'être entièrement dévouée à son bien-aimé seigneur Tomohiro, Centorea possède également une grande noblesse d'esprit quand il lui faut venir en aide à ses congénères, et elle ne va cesser de le prouver au fil de ce 17e volume où des centauresses de tous types débarquent dans son quotidien pour lui demander des conseils ou des coups de mains dans des situations spécifiques qui, parfois, peuvent vite devenir gênantes et loufoques...

Qu'on se le dise, ce volume est donc très, très (voire exclusivement) branché centauresses, puisque chacun des six chapitres qui le composent voit une nouvelle "jument" arriver auprès de Centorea pour qu'elle apporte son aide dans des situations variées: aider l'athlétique Arcia à s'améliorer sportivement pour devenir un redoutable "cheval de course", permettre à Nightdream d'apprendre à mieux gérer sa faculté à provoquer des cauchemars, épauler Shuron dans le travail des champs comme un bon cheval de trait, résoudre les soucis de lait de Meamir la centauresse laitière, permettre à la licorne Nico de vivre sa passion pour les idoles tout en faisant attention à sa corne, et composer avec la personnalité un peu étourdie de la pourtant hyper charismatique Pegasania de l'espèce des pégases.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que, comme souvent dans sa série, Okayado ne manque pas d'idées en matière de monster girls: ici, l'idée de présenter différentes sous-espèces de centaures, qui ont chacune leurs spécificités, est très chouette, d'autant que le mangaka exploite plutôt correctement lesdites spécificités pour amener des situations abracadabrantes, et qu'il offre à chacune des nouvelles venues un design qui lui est vraiment propre. Les moments d'humour purement farfelus, grotesques ou absurdes s'enchaînent donc assez bien, quand l'auteur ne se plaît pas à tout simplement en profiter pour amener la part de fan-service propre à son oeuvre.

Mais ce cocktail, assez habituel dans la série, suffit-il à pleinement nous emballer cette fois-ci ? Eh bien, ce n'est pas si sûr. D'un côté, le fait d'avoir une thématique 100% centauresses tout au long du tome met presque totalement en retrait les autres personnages, et peut finir par lasser au vu du schéma très redondant où un chapitre équivaut à une nouvelle venue et une nouvelle mission pour Centorea. De l'autre côté, la brièveté des chapitres (sans compter le chapitre bonus, on n'atteint même pas les 140 pages pour six histoires, donc on vous laisse faire le compte) fait que tout va vite et que le mangaka, quand il ne recycle pas certaines choses (le chapitre sur Meamir rappelle inévitable un autre tome précédent de la série dans son concept), n'a pas vraiment le temps d'exploiter pleinement certaines idées qui pouvaient aller plus loin dans le délire.

On a donc affaire à un tome qui comporte toujours son lot de bonnes idées et qui sait flatter assez bien son lectorat, mais dont la construction répétitive peut finir par lasser un peu, et où Okayado n'exploite pas toujours à fond les possibilités.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs