Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 09 Décembre 2020
Tout commence par de mystérieuses premières pages où, dans la nuit, se faufile l'ombre d'une slime que l'on connaît bien auprès d'un camion où elle semble libérer quelque chose... Peu de temps après, tandis qu'une énigmatique et effrayante silhouette géante apparaît dans l'eau tel Nessie (l'occasion de faire revenir le bon vieux gag avec le policier), les colocataires de Kimihito semblent particulièrement affairées, si bien que bientôt notre héros se retrouve seul avec Lala ! C'est alors que tous deux surprennent Suu en train d'agir bizarrement, en s'éclipsant seule. Intrigués et inquiet, le jeune homme et la dullahan décident de la suivre discrètement... pour assister à son terrifiant kidnapping ?! Que s'est-il passé ? Pourquoi la slime a-t-elle ainsi été enlevée ? Nos héros pourront-ils la retrouver ? Autant de questions qui dévoileront vite leur réponse, pour aboutir à un nouveau problème aussi dangereux qu'improbable...
Dans une très bonne passe actuellement pour sa série, Okayado nous livre une nouvelle fois un récit assez long puisqu'il occupe l'intégralité du tome, et qu'il se rattache même assez habilement à pas mal de choses qui ont précédé, notamment l'affaire précédente autour des semi-humaines clandestines, le fait que Rachnéra avait un coup d'avance dans le tome précédent avec son masque, ou, plus loin encore dans le passé, le cas du journaliste vicieux. Ici, le mangaka livre une histoire à rebondissements passant par plusieurs étapes, entre la filature initiale de Suu, la découverte d'un lieu où s'exercent des activités "clandestines" inattendues et bien pensées, un affrontement final qui a mine de rien quelque chose d'assez intense... sans oublier la pointe d'érotisme habituelle autour de situation loufoques, et plus encore pas mal de gags bien trouvés, notamment tous ceux qui impliquent Lala et ses problèmes de tête, où il est particulièrement plaisant de voir notre chère dullahan un peu plus sur le devant de la scène.
Mais il reste que le personnage le plus mis en avant ici est évidemment celle qui s'affiche dans toute sa splendeur sur la jaquette, dans un fan-service grotesque assez représentatif de l'oeuvre: notre chère Suu, qui n'a peut-être jamais été autant en valeur en étant le point de départ, l'enjeu et le facteur finale de toute cette aventure tantôt farfelue tantôt dangereuse, et au bout de laquelle l'attachante slime montre bien à quel point elle tient à Kimihito (puisqu'elle n'hésiterait pas à mourir pour le sauver), tandis que le contraire est tout aussi vrai, la slime ayant toute sa place auprès de ses nombreuses compagnes semi-humaines malgré sa nature particulière.
Okayado nous offre alors un volume franchement réussi. Au fil d'une aventure souvent amusante et parfois dangereuse, Suu est joliment mise à l'honneur, les autres personnages (Lala en tête) ne sont pas oubliés, le petit univers s'enrichit encore tout en se raccrochant bien à ce qui a précédé... On espère évidement que la série va continuer sur ce niveau de qualité, d'autant qu'au vu de la dernière page le prochain volume pourrait remettre en avant l'intéressante Rachnéra.
Dans une très bonne passe actuellement pour sa série, Okayado nous livre une nouvelle fois un récit assez long puisqu'il occupe l'intégralité du tome, et qu'il se rattache même assez habilement à pas mal de choses qui ont précédé, notamment l'affaire précédente autour des semi-humaines clandestines, le fait que Rachnéra avait un coup d'avance dans le tome précédent avec son masque, ou, plus loin encore dans le passé, le cas du journaliste vicieux. Ici, le mangaka livre une histoire à rebondissements passant par plusieurs étapes, entre la filature initiale de Suu, la découverte d'un lieu où s'exercent des activités "clandestines" inattendues et bien pensées, un affrontement final qui a mine de rien quelque chose d'assez intense... sans oublier la pointe d'érotisme habituelle autour de situation loufoques, et plus encore pas mal de gags bien trouvés, notamment tous ceux qui impliquent Lala et ses problèmes de tête, où il est particulièrement plaisant de voir notre chère dullahan un peu plus sur le devant de la scène.
Mais il reste que le personnage le plus mis en avant ici est évidemment celle qui s'affiche dans toute sa splendeur sur la jaquette, dans un fan-service grotesque assez représentatif de l'oeuvre: notre chère Suu, qui n'a peut-être jamais été autant en valeur en étant le point de départ, l'enjeu et le facteur finale de toute cette aventure tantôt farfelue tantôt dangereuse, et au bout de laquelle l'attachante slime montre bien à quel point elle tient à Kimihito (puisqu'elle n'hésiterait pas à mourir pour le sauver), tandis que le contraire est tout aussi vrai, la slime ayant toute sa place auprès de ses nombreuses compagnes semi-humaines malgré sa nature particulière.
Okayado nous offre alors un volume franchement réussi. Au fil d'une aventure souvent amusante et parfois dangereuse, Suu est joliment mise à l'honneur, les autres personnages (Lala en tête) ne sont pas oubliés, le petit univers s'enrichit encore tout en se raccrochant bien à ce qui a précédé... On espère évidement que la série va continuer sur ce niveau de qualité, d'autant qu'au vu de la dernière page le prochain volume pourrait remettre en avant l'intéressante Rachnéra.
28/05/2021 