Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 01 Septembre 2020
Trois filles-monstres jugées dangereuses sont entrées illégalement sur le territoire japonais, et avec son don habituel pour s'attirer les problèmes, Kimihito semble attirer à lui ces demoiselles ! Mais sont-elles si dangereuses que ça ? Les cas de la fille abeille tueuse et de la fille-champignon ont pu être réglés, mais il reste la troisième miss, peut-être plus inquiétante encore que les deux autres. Et le tome précédent nous laissait d'ailleurs sur une vision d'effroi où, sur le toit, Zombina se faisait mordre par cette créature...
Après cette toute fin de 11e opus un peu tendue, peut-être attendait-on un peu plus de suspense dès le début de ce 12e volume, mais Okayado prend une autre voie assez maligne, grâce à la nature du sang de notre chère zombie du MON. Pour que la mystérieuse agresseuse refasse son apparition, peut-être faudra-t-il attendre une exposition internationale sur les échanges interespèces sous la haute surveillance du MON, un événement international qui risque de réserver quelques surprises.
Le concept d'une telle expo dédiée aux échanges interespèces s'avère être une très chouette idée, que l'auteur exploite de manière on ne peut plus honnête au fil d'un volume où la plupart de nos différentes héroïnes, quand elles ne visitent pas les stands, en tiennent elles-même, à l'image d'une Pold dont le charme athlétique fonctionne toujours autant auprès de la gent masculine ! Pour Kimihito, l'événement est l'occasion de se frotter encore à diverses semi-humaines plutôt bien imaginées dans leur design et dans leur nature, notamment lors d'une séquence de "suçage de sang" pas piquée des hannetons et où, comme souvent, il frôlera bêtement la mort.
Mais pendant ce temps, une ombre vampirique semble bel et bien planer pendant l'exposition... jusqu'à se retrouver étrangement suivie par Papi, qui se prendre vite de sympathie pour elle. C'est donc à travers notre chère harpie que l'on découvre le plus Colombre, la fameuse vampire entrée illégalement sur le territoire et jugée dangereuse. Bien qu'elle ait son charme, la miss ne brille pas forcément pour son design assez classique. En revanche, on aimera beaucoup ce que l'on découvre d'elle: imaginez donc, une vampire claustrophobe (alors que les vampires doivent vivre la nuit et dormir dans un cercueil) et détestant le sang, ça ne court pas les rues ! Et ainsi, Okayado déconstruit avec humour certains poncifs vampiriques... mais, surtout, sait également en profiter pour évoquer le mal-être de cette demoiselle aucunement méchante et ayant pas mal souffert de sa situation tout à fait particulière au sein de sa communauté, au point d'être rejetée par son propre père. On découvre une vampire plutôt attachante... et c'est d'autant plus efficace que c'est également Papi qui y gagne. On connaît déjà bien la façon unique qu'a la harpie pour sympathiser facilement avec les autres et s'attacher à eux sans préjugés, mais aussi son amusante cervelle d'oiseau. Ici, notre attachante monster girl ailée démontrera eut-être mieux que jamais la valeur qu'elle accorde à ces amitiés.
"J'ai peut-être une cervelle de moineau, mais je n'oublie pas ce qui compte."
Le choix de mettre Papi et Colombre en vedettes sur la jaquette n'est donc pas anodin, tant les deux miss sont vite et bien mises en valeur dans ce tome. Monster Musume reste ainsi sur une dynamique toujours aussi bonne en ce moment, avec son lot de personnages assez bien exploités (que ce soit les semi-humaines, ou Kimihito dans ses malheurs), ses situations qui se renouvellent... sans oublier une dernière page facilement intrigante concernant notre chère Sû.
Après cette toute fin de 11e opus un peu tendue, peut-être attendait-on un peu plus de suspense dès le début de ce 12e volume, mais Okayado prend une autre voie assez maligne, grâce à la nature du sang de notre chère zombie du MON. Pour que la mystérieuse agresseuse refasse son apparition, peut-être faudra-t-il attendre une exposition internationale sur les échanges interespèces sous la haute surveillance du MON, un événement international qui risque de réserver quelques surprises.
Le concept d'une telle expo dédiée aux échanges interespèces s'avère être une très chouette idée, que l'auteur exploite de manière on ne peut plus honnête au fil d'un volume où la plupart de nos différentes héroïnes, quand elles ne visitent pas les stands, en tiennent elles-même, à l'image d'une Pold dont le charme athlétique fonctionne toujours autant auprès de la gent masculine ! Pour Kimihito, l'événement est l'occasion de se frotter encore à diverses semi-humaines plutôt bien imaginées dans leur design et dans leur nature, notamment lors d'une séquence de "suçage de sang" pas piquée des hannetons et où, comme souvent, il frôlera bêtement la mort.
Mais pendant ce temps, une ombre vampirique semble bel et bien planer pendant l'exposition... jusqu'à se retrouver étrangement suivie par Papi, qui se prendre vite de sympathie pour elle. C'est donc à travers notre chère harpie que l'on découvre le plus Colombre, la fameuse vampire entrée illégalement sur le territoire et jugée dangereuse. Bien qu'elle ait son charme, la miss ne brille pas forcément pour son design assez classique. En revanche, on aimera beaucoup ce que l'on découvre d'elle: imaginez donc, une vampire claustrophobe (alors que les vampires doivent vivre la nuit et dormir dans un cercueil) et détestant le sang, ça ne court pas les rues ! Et ainsi, Okayado déconstruit avec humour certains poncifs vampiriques... mais, surtout, sait également en profiter pour évoquer le mal-être de cette demoiselle aucunement méchante et ayant pas mal souffert de sa situation tout à fait particulière au sein de sa communauté, au point d'être rejetée par son propre père. On découvre une vampire plutôt attachante... et c'est d'autant plus efficace que c'est également Papi qui y gagne. On connaît déjà bien la façon unique qu'a la harpie pour sympathiser facilement avec les autres et s'attacher à eux sans préjugés, mais aussi son amusante cervelle d'oiseau. Ici, notre attachante monster girl ailée démontrera eut-être mieux que jamais la valeur qu'elle accorde à ces amitiés.
"J'ai peut-être une cervelle de moineau, mais je n'oublie pas ce qui compte."
Le choix de mettre Papi et Colombre en vedettes sur la jaquette n'est donc pas anodin, tant les deux miss sont vite et bien mises en valeur dans ce tome. Monster Musume reste ainsi sur une dynamique toujours aussi bonne en ce moment, avec son lot de personnages assez bien exploités (que ce soit les semi-humaines, ou Kimihito dans ses malheurs), ses situations qui se renouvellent... sans oublier une dernière page facilement intrigante concernant notre chère Sû.
28/05/2021 