Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 04 Février 2020
Suite aux petits problèmes enclenchés par Lala, les 4 filles du MON ont été punies ! Kimiharu, accompagné par une dullahan plutôt réticente, leur rend alors visite avec le profond désir de s'excuser. Sous l'impulsion de Zombina, celles-ci acceptent... mais à une condition: que le jeune homme accorde à chacune d'elles un rendez-vous. Autant dire, donc, que de nouveaux ennuis attendent notre héros...
Qu'on se le dise donc: comme le laisse devine rla jaquette, ce dixième volume met entièrement à l'honneur les quatre semi-humaines aux ordres de Smith ! De ce fait, les colocataires de Kimihito, hormis Rachnera et Miia qui font de brèves voire très brèves apparitions, sont totalement occultées ici. Et me^me si'l faut avouer qu'elles nous manquent un peu, Okayado n'est pas en reste pour parvenir à exploiter comme il se doit les 4 demoiselles du MON, dont on regrettait justement qu'elles soient trop souvent cantonnées au deuxième plan.
Le schéma est ici on ne peut plus simple: un mini-chapitre bonus en couleur en guise d'ouverture (ce n'est pas nouveau, et c'est toujours sympa), puis 4 chapitres de 35-40 pages mettant chacun en scène l'un des rendez-vous de Kimihito avec l'une des 4 miss du MON. En si peu de pages, les récits restent plutôt basiques, néanmoins les idées sont largement suffisantes pour offrir des petites choses mouvementées et appréciables sur plus d'un point. Sur plus d'un point, car au-delà de l'habituelle pointe ecchi (parfois plus discrète d'ailleurs, surtout avec Manako, Okayado semblant toujours un peu plus bienveillant envers elle qu'envers les autres, dans la mesure où on ne l'a jamais vue très dénudée), l'auteur fait appel à plusieurs choses. Le chapitre sur Zombina permet de faire entrer en scène une nouvelle tête ayant une vieille histoire et plus d'un point commun avec la morte-vivante, en plus de laisser entrevoir quelques brefs éléments de son passé. Celui sur Doppel amuse de par les farces que veut faire cette demoiselle si taquine. Le chapitre sur Tio met vraiment bien en avant toute la douceur et le côté apaisant que dégage ce personnage qui, sous ses allures d'ogresse, est une vraie jeune fille en fleurs. Enfin, dans le dernier chapitre, Manako se fait touchante dans ses complexes, dans sa peur du regard des autres, dans son manque de confiance en elle, dans sa crainte d'être rejetée à cause de son visage... Mais la terriblement mignonne demoiselle commence à évoluer dans le bon sens... et elle n'est d'ailleurs pas la seule, puisque les relations de ces 4 demoiselles avec Kimihito évoluent légèrement, forcément. Et puis, dans tout ça, on appréciera aussi l'exploitation de plusieurs visages secondaires de la série, de Lilith à la dryade en passant par la kobold, l'orc pervers ou les deux fliquettes.
Simple et efficace, en somme. Miia, Cerea, Papi et les autres manquent un peu, et les récits sont plutôt classiques, mais Okayado met enfin un peu plus de lumière sur les membres du MON, pour notre plus grand plaisir, et il le fait assez bien, avec son habituel humour un peu idiot et ses petites pointes gentiment érotiques. Ainsi, Monster Musume atteint la barre des dix volumes en restant une bonne petite lecture dans son genre.
Qu'on se le dise donc: comme le laisse devine rla jaquette, ce dixième volume met entièrement à l'honneur les quatre semi-humaines aux ordres de Smith ! De ce fait, les colocataires de Kimihito, hormis Rachnera et Miia qui font de brèves voire très brèves apparitions, sont totalement occultées ici. Et me^me si'l faut avouer qu'elles nous manquent un peu, Okayado n'est pas en reste pour parvenir à exploiter comme il se doit les 4 demoiselles du MON, dont on regrettait justement qu'elles soient trop souvent cantonnées au deuxième plan.
Le schéma est ici on ne peut plus simple: un mini-chapitre bonus en couleur en guise d'ouverture (ce n'est pas nouveau, et c'est toujours sympa), puis 4 chapitres de 35-40 pages mettant chacun en scène l'un des rendez-vous de Kimihito avec l'une des 4 miss du MON. En si peu de pages, les récits restent plutôt basiques, néanmoins les idées sont largement suffisantes pour offrir des petites choses mouvementées et appréciables sur plus d'un point. Sur plus d'un point, car au-delà de l'habituelle pointe ecchi (parfois plus discrète d'ailleurs, surtout avec Manako, Okayado semblant toujours un peu plus bienveillant envers elle qu'envers les autres, dans la mesure où on ne l'a jamais vue très dénudée), l'auteur fait appel à plusieurs choses. Le chapitre sur Zombina permet de faire entrer en scène une nouvelle tête ayant une vieille histoire et plus d'un point commun avec la morte-vivante, en plus de laisser entrevoir quelques brefs éléments de son passé. Celui sur Doppel amuse de par les farces que veut faire cette demoiselle si taquine. Le chapitre sur Tio met vraiment bien en avant toute la douceur et le côté apaisant que dégage ce personnage qui, sous ses allures d'ogresse, est une vraie jeune fille en fleurs. Enfin, dans le dernier chapitre, Manako se fait touchante dans ses complexes, dans sa peur du regard des autres, dans son manque de confiance en elle, dans sa crainte d'être rejetée à cause de son visage... Mais la terriblement mignonne demoiselle commence à évoluer dans le bon sens... et elle n'est d'ailleurs pas la seule, puisque les relations de ces 4 demoiselles avec Kimihito évoluent légèrement, forcément. Et puis, dans tout ça, on appréciera aussi l'exploitation de plusieurs visages secondaires de la série, de Lilith à la dryade en passant par la kobold, l'orc pervers ou les deux fliquettes.
Simple et efficace, en somme. Miia, Cerea, Papi et les autres manquent un peu, et les récits sont plutôt classiques, mais Okayado met enfin un peu plus de lumière sur les membres du MON, pour notre plus grand plaisir, et il le fait assez bien, avec son habituel humour un peu idiot et ses petites pointes gentiment érotiques. Ainsi, Monster Musume atteint la barre des dix volumes en restant une bonne petite lecture dans son genre.