Mon petit ami genderless Vol.2 : Critiques

Wako, la responsable éditoriale de manga qui se qualifie elle-même de banale, et Meguru, le si mignon garçon dont le look genderless affole la toile en en faisant petit à petit une star des réseaux sociaux (même si la célébrité n'est pas le but qu'il recherche), vivent depuis déjà quelques années une relation de couple épanouie et heureuse, et ce n'est certainement pas dans ce deuxième volume que cela va changer !

Ainsi vivent-ils encore différents petits moments qui sont autant d'occasions de voir la solidité de leur couple et la force de leurs sentiments. Ici, une visite dans la famille de Wako pour les fêtes de fin d'année permet de découvrir avec amusement ses parents totalement fans de Meguru et très heureux pour leur fille, un grand frère taquin et un chien adorable. Là, une proposition d'audition faite à Meguru pour un équivalent de l'émission Terrace House permet de voir, une nouvelle fois, que le jeune homme ne cherche pas la célébrité à tout prix et veut juste faire ce qui lui plaît tout en pensant toujours à sa petite amie. Puis quand Wako tombe malade, Meguru l'oblige à la laisse s'occuper d'elle et la chouchouter pour qu'elle aille vite mieux. Et quand le couple effectue un voyage à Hiroshima puis Miyajima pour un concert et des visites, c'est Wako qui veut, cette fois-ci, se plier en quatre pour faire le bonheur de son bien-aimé. S'il n'y a rien de spécialement original dans ces petites situations, et même si l'on regrettera la trop grande brièveté de certains passages (en tête celui de la fin d'année dans la famille de notre héroïne, vraiment trop expéditif), l'amour que ces deux-là se portent au quotidien a de quoi être réconfortant et très feel-good, entre lui qui est hyper attentionné et elle qui se montre souvent gaga de son chéri.

Mais au coeur de ce quotidien, un autre événement vient bousculer un petit peu les choses en poussant Meguru sur une nouvelle voie vers la célébrité, dès lors qu'on décide de l'associer à un autre garçon mignon pour former les "Unicorn Boys", un duo de garçons au style genderless. Même si certaines étapes sont plutôt artificielles, Tamekou joue assez bien sur le lancement de ce duo à travers plusieurs moments. On découvre avec un certain amusement le dénommé Sasame qui veut tout faire pour paraître cool et classe derrière son physique mignon, et dont la volonté ardente de percer pour rencontrer son idole Aki (qu'il appelle son "grand frère", de façon plutôt clichée) fait d'autant mieux ressortir la personnalité bien différente de Meguru, lui qui ne recherche pas la célébrité et a juste accepté le binôme parce que Sasame a un chouette look, mais aussi pour se faire plaisir et faire plaisir à sa petite amie adorée. On voit ensuite les débuts du duo avoir un impact étonnamment positif sur un mangaka en panne d'inspiration, le temps d'un chapitre doté d'une mise en scène sympathique puisqu'il nous immisce directement à la place du mangaka en question. Puis, tout simplement, on observe tendrement la soirée que nos deux personnages principaux vivent en toute intimité pour fêter le lancement des Unicorn Boys.

Malgré les quelques limites évoquées, dans l'ensemble Mon Petit ami Genderless reste alors une lecture pleine de bonnes ondes avec ce deuxième tome, et le dessin de Tamekou y a est aussi pour beaucoup grâce à ses personnages expressifs et chaleureux et à leurs looks toujours travaillés.