Mon amie des ténèbres Vol.9 - Manga

Mon amie des ténèbres Vol.9 : Critiques

Jijô o Shiranai Tenkousei ga Guigui Kuru

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Octobre 2023

Considérée comme la "sorcière des ténèbres" par certains de ses camarades de classe, Nishimura fait de l'ombre à Rina Hayashibara, une élève de sixième vêtue en gothic lolita intéressée par l'occulte. Elle décide alors de la confronter, mais ne s'attendait pas à rencontrer une fille si redoutable. De son côté, Umi en pince plus que jamais pour Dai, mais lui faire comprendre n'est pas chose facile. Pire encore : une rivale se met sur sa route !

Si la routine s'est installée depuis un moment dans le manga de Taku Kawamura, difficile de trouver de la redondance dans "Mon amie des ténèbres", tant le mangaka parvient toujours à dynamiser ses histoires à travers de petites idées et d'évolutions nouvelles. Ainsi, ce neuvième volume est marqué par l'entrée en scène d'un nouveau personnage, Rina, une sorte de rivale de l'occulte pour Nishimura. L'idée de traiter avec humour le surnom de l'héroïne, lié à son harcèlement, aurait pu être la pire idée qui soit pour le titre. Mais grâce à son talent narratif, l'auteur parvient à totalement déjouer ce piège, au même titre que les tentatives de moqueries des tortionnaires de la jeune fille qui sont désormais de moins en moins nombreux.

Et en parallèle, les différents chapitres de l'ouvrage croquent davantage les quelques relations sentimentales qui se sont installées ci et là. Celle entre Takada et Nishimura d'une part, par les représentations naïvement touchantes du garçon qui ne peut plus vraiment cacher ses émois, mais celui du lien entre Umi et Dai, au centre de plusieurs des intrigues. C'est tout particulièrement l'un des chapitres qui arrive à mêler la romance à l'innocence des jeunes personnages, les questionnant sur des points de vie pour lequel chaque jeune individu s'est pris de curiosité un jour. C'est d'autant plus habile que le récit rappelle qu'outre la tranche de vie comique et amoureuse, il est avant tout l'histoire de préadolescents qui ne tarderont pas à être marqués par toute l'énivrance des rapports sentimentaux. Mais pour leur, c'est leur candeur qui prime, et c'est ce qui nous amuse !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs