Mon amie des ténèbres Vol.4 - Actualité manga
Mon amie des ténèbres Vol.4 - Manga

Mon amie des ténèbres Vol.4 : Critiques

Jijô o Shiranai Tenkousei ga Guigui Kuru

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Mai 2022

L'école de Takada et Nishimura s'apprête à célébrer le festival des sports, un événement que le garçon attend avec impatience ! Hélas, il suffit d'un incident pour interrompre cette effervescence : Lorsque les deux amis chutent du haut d'un espace de jeu, Takada se casse le bras. Emplâtré, il ne pourra donc pas participer à la compétition, au grand damne de Nishimura qui endosse la responsabilité de l'incident. Pourtant, et quand bien même ses camarades ne cessent de se moquer d'elle, la « sorcière des ténèbres » aimerait elle aussi faire du festival des sports un grand événement.


Chaque volume de Mon amie des ténèbres constitue un instant de lecture purement douillet, via une formule simple mais que Taku Kawamura manie avec brio. Quand bien même une routine s'est installée, chaque volume est l'occasion pour l'auteur de développer le petit binôme au même titre que l'aura de Nishimura, agrandir son cercle d'amis, et ainsi déjouer les brimades dont elle est victime par la bonne humeur, et en tournant en dérision ses tortionnaires. Réussir à traiter l'idée du harcèlement scolaire dans une telle atmosphère n'a rien de simple, mais le mangaka y parvient, et de nouveau avec un quatrième volume assez différent des précédents.


Car si les débuts ont essentiellement gravité autour de l'alchimie entre Takada et Nishimura, le petit garçon est évincé d'une grande part de cette suite après s'être cassé le bras. Alors que s'apprête à avoir lieu le festival des sports, Nishimura prend les choses en mains pour faire briller sa classe, et ce malgré toute la méfiance de ses camarades à son égard.


Alors, si quelque chose nous touche bien, c'est toute la vaillance de l'héroïne et sa détermination à honorer l'événement, en s'imposant même face à ceux qui l'ont toujours moquée jusqu'à présent. La fillette n'en devient que plus forte et, surtout, plus attachante que jamais. Cette fois, elle est l'héroïne de ce tome, et c'est sur elle que reposent certains enjeux. Si cet axe de développement aurait pu faire tomber la série dans une morale douteuse, celle de l'effort qui doit reposer sur la victime pour s'émanciper de ses brimades, il n'en n'est finalement rien. Car comme pour les débuts du récit, si l'entourage de Nishimura l'accepte peu à peu, ce n'est pas tant par les efforts de la petite fille, mais simplement car l'énergie positive des personnages les imprègne peu à peu, tout comme elle nous marque depuis le premier chapitre.


Pourtant, Takada n'est pas totalement absent du volume, et quelques interactions avec Nishimura font office d'un développement confirmé par le teaser du prochain opus. Tous deux sont amis, mais quelque chose de plus doux encore semble se profiler entre eux. La présence de sentiments amoureux n'est plus très loin, si elle n'est pas déjà présente, aussi le challenge sera d'aborder la chose par le prisme de l'enfance, insouciante et innocente. Est-ce qu'on fait confiance à Taku Kawamura pour décortiquer cette intention ? Bien entendu, tant sa capacité à traiter la période de l'enfance avec douceur, bonne humeur mais justesse a déjà fait ses preuves jusqu'à présent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs