Momo Lover Vol.2 : Critiques

Momo Laba

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Avril 2012

Accompagnée de Yomi et Shirô, ses deux idiots de prétendants, Chieri continue de faire office de mère de substitution auprès de Momo, alors même que sa soeur est repartie aussi vite qu'elle est revenue.
Les délires aussi cocasses qu'idiots s'enchaînent donc à nouveau pour la malheureuse jeune fille, l'espèce de gros hamster baveux hyperactif servant de bébé lui en faisant encore et toujours voir de toutes les couleurs. C'est donc définitif : non, Momo, de par sa façon d'enchaîner les frasques, de s'échapper à toute vitesse à quatre pattes et de se stopper net devant quelques curiosités lui faisant tirer des bouilles aussi improbables qu'irrésistibles, n'a vraiment rien d'un bébé, et tient plus de l'animal sauvage qu'il faut sans cesse surveiller. Et c'est bien pour ça qu'on se marre : le récit ne se prend pas la tête, enchaîne les moments d'humour et de pure idiotie, nos trois ados un peu bêbêtes que sont Chieri, Yomi et Shirô participant volontiers à la fête.

Pourtant, le fond en lui-même tombe dans la plus classique des recettes, puisque là où l'on s'attendait à voir les péripéties de Chieri se poursuivre autour des poursuivants de Momo, Miko Mitsuki choisit finalement de développer le triangle amoureux, en prenant le temps d'expliciter les raisons de l'amour de Yomi et Shirô pour Chieri, et en enchaînant quelques rebondissements cousus de fil blanc et n'apportant finalement pas grand chose, à l'image du départ et du retour rapide de Yomi.
Pendant une bonne partie du volume, on assiste donc aux "arguments" des deux beaux gosses pour tenter de séduire Chieri, et si le tout tourne rapidement en rond, certains passages ne doivent leur salut qu'à la capacité qu'a Momo de venir s'incruster au beau milieu des situations romantiques, en brisant volontiers l'ambiance de triangle amoureux de par ses crises de jalousie.

En fait, s'il n'y avait pas Momo, ce deuxième volume serait on ne peut plus classique. Tout les personnages sont à ses pieds et, qu'on se le dise, c'est bel et bien cette tête de vieux chewing-gum qui offre tout son charme à la série. Une gamine au physique aussi improbable que choupi, qui enchaîne les situations cocasses, passe chaque chapitre dans un nouveau costume d'animal (un lapin, une abeille, un panda...) : c'est débile, ça ne se prend pas la tête, c'est Momo Lover !
Et pour prolonger le plaisir, vous pourrez découvrir avec hilarité les entre-chapitres, où l'auteure nous propose de découvrir les costumes "refusés" et confirme pleinement que sa série n'est aucunement à prendre au sérieux. Voir un bébé dans un costume de taupe, de truite ou de mur en mortier, ça vous botte ? Si oui, Momo Lover et son univers idiot sont faits pour vous.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs