Moi quand je me réincarne en slime Vol.24 : Critiques

Limule a organisé une grande fête à Tempest, et mine de rien celle-ci a son importance, en premier lieu pour montrer le rayonnement du pays de monstres qu'il a bâti bien sûr. Mais il n'y a pas que ça ! D'un côté, cela donne l'occasion aux monstres des environs de venir le saluer, en permettant même de glisser dès les premières pages un petit clin d'oeil à Flamea, l'adorable héroïne du spin-off inachevé "Comment vivre chez les monstres". De l'autre côté, les audiences qui s'y tiennent son l'occasion de s'entretenir rapidement sur différents sujets.

La principale limite de ce tome, c'est sans doute, alors, d'évoquer beaucoup de choses en un nombre limité de pages, ce qui fait que pas mal d'éléments défilent un peu trop vite pour un contenu aussi dense, et qu'on n'a pas forcément envie de tout retenir. Mais le fond reste bien présent, et le plaisir de lecture réside bel et bien dans plusieurs éléments sympathiques: assister à des retrouvailles permettant de voir un peu ce que deviennent plusieurs têtes bien connues, observer de nouvelles rencontres qui auront peut-être leur importance, voir certains liens et certaines alliances se consolider encore un peu plus, permettre à Limule de recruter de nouveaux êtres pour son donjon et son labyrinthe, faire le point sur certaines affaires (notamment autour de Hakuro, Benimaru et Momiji)...

Le tout se déroule dans une atmosphère assez légère qui est souvent présente dans l'oeuvre, y compris quand il est question d'un possible problème plus grave via le cas Masayuki, un Brave qui serait en route pour tuer Limule. Mais même sur ce dernier point, les auteurs détournent avec joie les attentes, au vu des désirs réels de ce fameux Masayuki et des énormes et amusants malentendus qui ont lieu sur lui !

A l'arrivée, malgré une densité pas toujours bien dosée, le plaisir de lecture reste bien là dans l'ensemble. Cette partie ne manque pas d'intérêt, les différents abords qui y sont faits sont souvent assez intrigants dans le fond.