Moi quand je me réincarne en slime - Comment vivre chez les monstres ? Vol.6 : Critiques

Tensei Shitara Slime Datta Ken - Mabutsu no Kuni no Arukikata

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Août 2022

Les photographies prises par Flamea, après avoir fuité, ont finalement fini par être exposées en public, si bien que Limule finit par avoir une idée supplémentaire : rendre publiques la technique photographique auprès des autres pays en guise de forme d'amitié et pour renforcer encore le tourisme au pays des monstres ! Et pour négocier avec Luminous, qui de mieux que Flamea elle-même, qui l'a bien connue par le passée et qui lui a donné un nom ?


Avec la révélation de la technique photographique aux autres pays, c'est un enjeu prometteur qui est mis en place, mais malheureusement le mangaka Shô Okagiri n'en fait rien : expédiée en un chapitre (une habitude dans cette série), l'idée se limite à de l'humour où Flamea se fait gentiment malmener, à un zeste de fan-service nous permettant de voir Hinata comme on ne l'avait jamais vue, et basta.


La suite du volume, elle, ne change pas vraiment la donne, malgré un deuxième chapitre ayant la bonne idée d'introduire une caméra ainsi que la notion de film pour, finalement, trois fois rien, en limitant la chose à un tournage de pub brièvement orchestré par Flamea et Frey. Puis s'ensuivent une affaire de chasse au monstre dans un lac en périphérie de la ville (plus axé fan-service qu'autre chose avec son lot de maillots de bain, et où notre héroïne se fait encore malmener de façon un peu limite), et la trop expéditive découverte d'un zoo créé par Limule pour rassembler les animaux insolites de Jura et permettre à tout le monde d'être plus familier avec les environs.


Ce n'est pas nouveau : ce spin-off de Moi, quand je me réincarne en slime ne raconte pas grand chose, mais avait jusque-là au moins le mérite de nous faire un petit peu découvrir le pays des monstres de l'intérieur, sur une tonalité légère, auprès d'une héroïne facilement craquante. Mais après 6 volumes, le fait est que, désormais, l'auteur semble avoir un peu fait le tour du truc, ou en tout cas peine à y développer réellement quoi que ce soit, en restant toujours trop lisse et en s'écartant parfois trop du concept initial.


Restent, alors, le plaisir d'accompagner Flamea dans ses flâneries aussi légères qu'insipides, ainsi que les notes d'humour parfois efficaces et les apparitions de différents personnages bien connus de la série-mère dans des situations inédites. On attend toujours un peu plus de cette lecture jamais déplaisante mais toujours dispensable... Alors, le dernier chapitre y changera-t-il quelque chose, en apportant un petit rebondissement potentiel ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs