Mixim 11 Vol.8 : Critiques

Nous avons là un tome entièrement dédié à l’action, ce que l’auteur sait peut être faire de mieux…mais pas ici !
Dans le volume précédent nous étions plutôt satisfait de la tournure des événements, plutôt contents que l’auteur se lâche un peu au niveau des affrontements, qu’il nous propose ce qu’il maîtrise le mieux…mais déjà le soufflet retombe !
Les quatre affrontements entamés dans le septième tome se poursuivent et trois d’entre eux se terminent…il en ressort un sentiment mitigé à ce niveau là : d’un coté, on a l’impression que l’auteur bâcle ses affrontements ; ce qui est le cas pour au moins un d’entre eux, expédiés sur un chapitre, et sans aucun réel intérêt, qu’il s’agisse du personnage ou du « non combat » en lui même et la manière de conclure ce dernier ; mais d’un autre coté on a également l’impression que les choses n’avancent pas assez vite, petit à petit on se rapproche de la fin, il ne reste que quatre tomes, et ce n’est pas très encourageant pour la suite qui risque elle aussi d’être bâclée.

Donc l’histoire n’avance pas, l’auteur essaie de donner un peu de consistance à des personnages insignifiants, dont il se débarrasse de manière souvent ridicule. Il est par exemple très dommage qu’il conclue l’affrontement contre Zero en premier, alors qu’il tenait là un personnage vraiment intéressant et ambigu, comme il sait (savait) si bien en créer.
On retient cependant un petit flash-back concernant Nero et Juzo plutôt sympathique, sans être transcendant. Et on retient aussi la mièvrerie qui se dégage de ce tome avec cette forte amitié dégoulinante de bons sentiments…

Un tome vite lu et vite oublié !