Mixim 11 Vol.3 - Actualité manga

Mixim 11 Vol.3 : Critiques

Mixim

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Mai 2011

Maintenant que toutes les bases de l’histoire (ou presque) sont plantées, cette dernière peut entamer son rythme de croisière…du moins espérons le. Est ce que ce volume 3 va nous sortir de la platitude des deux premiers ? A voir…

Maintenant que les trois héros du titre se sont trouvés des alliés, il aurait été dommage de les exploiter ! L’auteur laisse donc ces nouveaux personnages au placard, ainsi que Koume le plus inutile et ridicule des trois princes. Par contre il nous présente le terrible quatuor menant leurs ennemis, ces quatre guerriers qui semblent être ceux à abattre pour conclure cette guerre.
Mais dans un premier temps Anzai introduit un personnage pathétique ne servant strictement à rien (il y a peu de chances qu’on le revoit) puis intègre les grands ennemis…une nouvelle lutte s’engage, et Ichimatsu développe de nouveaux pouvoirs ; on ne sait pas encore si ils sont amusants ou ridicules, peut être un peu des deux…rien de bien original en tout cas.

Le design des ennemis est intéressant, sans être lui non plus très original, on reconnaît la patte Anzai sans souci. Le leader du groupe rappelle grandement Kurei de Flame of Recca, du même auteur. Anzai recycle donc ses propres idées, tout en s’inspirant de celles des autres auteurs. Clairement le plus gros défaut de cette série (et pourtant il y en a), son manque de personnalité et d’originalité.
L’humour est toujours au ras des pâquerettes, et fonctionne assez pas (voir pas du tout), et même le graphisme de l’auteur, qui a toujours été son point fort apparaît très brouillon.
La narration est terriblement naïve, vraiment pathétique pour un auteur confirmé comme Anzai… « on est quatre guerriers surpuissants, on pourrait vous tuer ici et maintenant, surtout que vous n’êtes que deux, mais on va vous laisser du temps pour devenir plus fort ! » Ridicule !

Enfin il faut mentionner la vulgarité affligeante du titre. Je veux bien admettre qu’on puisse adapter le langage pour que le jeune public se reconnaisse, mais est il réellement nécessaire d’être aussi vulgaire ? Est ce qu’un « connard » toutes les deux pages est utile à l’histoire ?

L’histoire se développe mais l’intérêt lui ne progresse pas !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs