Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 11 Mai 2018

La première demi-finale du tournoi de Tokyo-est se poursuit, et peu de monde envisageait de revoir Meisei à un si haut niveau ! Il faut dire que les frères Tachibana, et surtout le lanceur Tôma, font figure de véritables révélations du tournoi. Mais cette fois-ci, ils sont tombés sur un adversaire plus coriace qu'aucun autre: l'équipe du lycée Tôshu, emmenée par son lanceur vedette Hiroki Mita.

Un peu moins d'un an après la sortie du tome 9, on replonge très facilement dans cette haletante demi-finale, où aucune des deux équipes ne lâche le moindre point à son adversaire. La raison principale ? Deux lanceurs d'exception, entre Tôma qui continue d'affirmer son statut de révélation du tournoi, et Mita qui est déjà réputé comme étant un lanceur monstrueux que personne ne semble pouvoir contrer... Ses balles peuvent-elles être seulement être frappées ? Tout porte à croire que non, au vu de ses prouesses depuis le début du tournoi. Ce long et éprouvant match n'est toujours pas terminé à l'issue de ce tome, il approche visiblement de sa fin en nous laissant d'ailleurs sur un bon petit climax à la dernière page, mais une chose est déjà sûre: les deux vedettes de cette rencontre sont bien les deux lanceurs, même si Sôichirô n'est jamais très loin de son frère. Que ce soit Tôma ou Mita, aucun des deux ne lâche prise malgré l'épuisement, et Tôma risque fort d'étonner encore en révélant sa détermination derrière son air nonchalant, des prouesses techniques variées dans ses lancers... et aussi un peu de chance, visiblement ! Mais cela suffira-t-il pour l'emporter, pour réussir à marquer un seul petit point tout en empêchant Tôshu d'en marquer aussi ?

S'il y a forcément une certaine tension dans cette rencontre étonnamment serrée et éprouvante, Mitsuru Adachi n'a pas son pareil, comme souvent, pour l'alléger avec ses petites notes d'humour, on pense notamment ici au running gag sur les deux commentateurs, ou au tout début du tome avec les deux mamans. Cette ambiance un peu allégée, l'auteur l'entretient aussi avec ses petites vues sur le ciel ou sur quelques décors, ou encore avec quelques petits apartés, notamment un offrant un clin d'oeil à Touch. Mais le mangaka sait également en profiter pour exploiter à petites doses plusieurs personnages autres que les joueurs, tels le coach Ôyama dont on découvre une face du passé commun avec Eisuke Tachibana et Keiichi Sawai (le père biologique de Sôichirô et d'Otomi), ou Arisa Mita qui assiste au match depuis les tribunes.

Au fil d'une demi-finale qui atteint son point culminant, Mitsuru Adachi affirme donc facilement toutes les qualités de sa série. Sa petite recette fonctionne toujours aussi bien, et cette fois-ci on a hâte de lire la suite.

Hélas, côté édition on reprochera un certain nombre de petite coquilles qui auraient pu être facilement évitées avec une simple relecture: erreurs d'accord, oublis de lettres... C'est d'autant plus dommage que le reste de l'édition est très agréable, la traduction restant claire et le papier conservant une très bonne qualité.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction