Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 10 Décembre 2021
21 mois ! Pas moins de 21 mois d'attente auront été nécessaires pour que, enfin, on puisse profiter de la suite de Mitochon Armageddon en France. L'oeuvre, faisant sûrement partie des plus "WTF?!" du catalogue d'Akata, a effectivement connu différents aléas depuis la sortie du tome 3 le 12 mars 2020 (pile quand commençait le premier confinement, donc), aléas que l'éditeur a tâché, à quelques reprises, d'expliquer: difficultés à recaler la série dans les plannings suite aux différents confinements (qui ont obligé Akata a privilégier des publications ayant plus de succès, puisque Mitochon reste un manga de niche), données manquantes dans le matériel reçu du Japon, ayant-droit japonais ayant mis des mois à réagir suite à ces manques (manque de réaction où la situation sanitaire n'a peut-être pas aidé, là aussi), validations compliquées auprès du mangaka... Ce 4e tome fut donc, visiblement, un sacré parcours du combattant... mais il est enfin là. Et en espérant que les volumes 5 et 6 mettront moins de temps à arriver, délectons-nous déjà de ce 4e opus qui, côté WTF, n'a absolument rien à envier à ses prédécesseurs, bien au contraire !
Nous retrouvons donc la princesse Miochondria, la "ninjette" Oshiru et la fille de voleur Papinette qui, après avoir enfin mis la main sur la première boule du dragon, prennent un peu de bon temps dans une source chaude... du moins, jusqu'à que les trois jeunes filles soient dérangées par un bien étrange voyeur pervers, qui ne semble pas tout à fait humain... Cette créature à allure humaine est effectivement un "homonculé" (apprécions le jeu de mots), né des expérimentations douteuses d'un alchimiste ayant trouvé une recette bien à lui (on vous laisse la découvrir) pour créer la Pierre Philosophale ! Or, tout porte à croire que le fameux alchimiste a en sa possession la deuxième boule du dragon. Et, de fil en aiguille, nos trois héroïnes pourraient même dénicher la trace de la troisième boule...
La quête des trois mignonnes gamines se poursuit donc, au gré d'événements qui les placeront sur la piste de la deuxième puis de la troisième boule... Comment résumer précisément ces événements ? Eh bien, si vous avec lu les trois premiers tomes de la série, vous devez bien vous doutez que c'est un peu (beaucoup) impossible ! Car même si Man Gatarô esquisse une piste scénaristique supplémentaire via les désirs ennemis de ressusciter Angornoa, le fait est qu'absolument tout reste prétexte à un n'importe quoi généralisé qui, si l'on aime l'humour de l'auteur, reste jouissif.
Car ici, le mangaka trouve encore le moyen de pousser plus loin son style et son humour si uniques. Si le running gag du camion explosif fonctionne toujours aussi bien (en atteignant même, à un moment, le non-sens total) et la traduction d'Aurélien Estager reste toujours aussi géniale dans son parler et dans ses innombrables jeux de mots, il ne faudra pas non plus être surpris de voir tous ces vieux se promenant à poil, ces vieilles pétant soudainement des câbles, ces morts débiles, ce prêtre à coiffure "caca" aux techniques de guérison étonnantes et aux penchants sexuels douteux, sans oublier ce zboub prenant vie tout seul tant il est obsédé par le désir de violer toutes les femmes du monde.
Entre moments trash et bourrins, parodies (de FMA, de Dragon Ball...), blagues sur le sexe et sur la pédophilie, humour pipi-caca, ou encore instants purement grotesques ou absurdes, le tout avec un non-sens permanent dans les événements, Man Gatarô continue de faire voler en éclats toute limite jusqu'à l'outrance, se moque de tout, en ne manquant pas de régaler dans cet humour excessif où il se permet tout. Dépourvue du moindre conformisme, la lecture reste des plus réjouissantes !
Nous retrouvons donc la princesse Miochondria, la "ninjette" Oshiru et la fille de voleur Papinette qui, après avoir enfin mis la main sur la première boule du dragon, prennent un peu de bon temps dans une source chaude... du moins, jusqu'à que les trois jeunes filles soient dérangées par un bien étrange voyeur pervers, qui ne semble pas tout à fait humain... Cette créature à allure humaine est effectivement un "homonculé" (apprécions le jeu de mots), né des expérimentations douteuses d'un alchimiste ayant trouvé une recette bien à lui (on vous laisse la découvrir) pour créer la Pierre Philosophale ! Or, tout porte à croire que le fameux alchimiste a en sa possession la deuxième boule du dragon. Et, de fil en aiguille, nos trois héroïnes pourraient même dénicher la trace de la troisième boule...
La quête des trois mignonnes gamines se poursuit donc, au gré d'événements qui les placeront sur la piste de la deuxième puis de la troisième boule... Comment résumer précisément ces événements ? Eh bien, si vous avec lu les trois premiers tomes de la série, vous devez bien vous doutez que c'est un peu (beaucoup) impossible ! Car même si Man Gatarô esquisse une piste scénaristique supplémentaire via les désirs ennemis de ressusciter Angornoa, le fait est qu'absolument tout reste prétexte à un n'importe quoi généralisé qui, si l'on aime l'humour de l'auteur, reste jouissif.
Car ici, le mangaka trouve encore le moyen de pousser plus loin son style et son humour si uniques. Si le running gag du camion explosif fonctionne toujours aussi bien (en atteignant même, à un moment, le non-sens total) et la traduction d'Aurélien Estager reste toujours aussi géniale dans son parler et dans ses innombrables jeux de mots, il ne faudra pas non plus être surpris de voir tous ces vieux se promenant à poil, ces vieilles pétant soudainement des câbles, ces morts débiles, ce prêtre à coiffure "caca" aux techniques de guérison étonnantes et aux penchants sexuels douteux, sans oublier ce zboub prenant vie tout seul tant il est obsédé par le désir de violer toutes les femmes du monde.
Entre moments trash et bourrins, parodies (de FMA, de Dragon Ball...), blagues sur le sexe et sur la pédophilie, humour pipi-caca, ou encore instants purement grotesques ou absurdes, le tout avec un non-sens permanent dans les événements, Man Gatarô continue de faire voler en éclats toute limite jusqu'à l'outrance, se moque de tout, en ne manquant pas de régaler dans cet humour excessif où il se permet tout. Dépourvue du moindre conformisme, la lecture reste des plus réjouissantes !