Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 21 Avril 2020
Désormais bel et bien embarquées dans leur folle aventure, Miochondria, Papinette et Oshiru, en quête de la première boule du dragon, font route en bateau vers le port de Foufounia, mais le voyage est long car le port, entouré par le massif du Jutera (non, vraiment cette traduction c'est du génie), est difficile d'accès. Et qui plus est, la situation sur la bateau a fini par vite dégénérer suite à l'apparition de monstre extraterrestres. Ceux-ci ont vite été réduits en bouillie, certes, mais le redoublement d'ardeur de la princesse dans son entraînement séduit tant les autres passagers qu'ils voient-eux me^me leur soif de combat se réveiller, et qu'ils décident de tous se mettre sur la gueule. Et comme si ça ne suffisait pas, le capitaine Crochpec, un redoutable pirate, décide de partir à la conquête du bateau avec son équipage !
Bref, il ne faut attendre qu'une toute petite poignée de pages pour que la situation dégénère de plus belle dans plusieurs directions, si bien qu'une constatation s'impose plus que jamais: Man Gatarô fit absolument ce qu'il veut de son récit... et c'est bien pour ça qu'il est jouissif ! Bousculant toutes les attentes dues aux habituels poncifs, l'auteur secoue et éclate son lecteur en déroulant une avalanche de grotesque et de n'importe quoi, où les choses partent toujours plus en vrille. En enchaînant des situations potentiellement dangereuses comme l'invasion pirate et l'arrivée de monstres pour mieux les dézinguer en deux temps trois mouvements et repartir de plus belle sur des rebondissements improbables, l'auteur nous prend très souvent au dépourvu et démontre toute son imagination, aussi régressive que décomplexée.
Et d'autant plus décomplexée que, dès lors que nos trois héroïnes approchent enfin de la première boule, les choses prennent encore une tournure dingue et complètement fumée, entre la recherche de la boule qui n'a rien d'une aventure parsemée d'embûches, de nouveaux adversaires franchement pas glorieux, et leurs petits penchants confirmant que l'auteur fait fi de toute bienpensance... Au vu de certains moments, on comprend pourquoi Akata a préféré emballer le volume ! Et qui plus est, le petit running gag sur les explosions fonctionne du tonnerre.
Mitochon Armageddon reste donc un divertissement grotesque, régressif et échappant aux normes, et c'est bien ce qui le rend si jouissif. Avec ce tome on en est déjà à la moitié de la série, et avec la folie que montre l'auteur jusqu'à présent on regretterait presque que ce ne soit pas plus long.
Bref, il ne faut attendre qu'une toute petite poignée de pages pour que la situation dégénère de plus belle dans plusieurs directions, si bien qu'une constatation s'impose plus que jamais: Man Gatarô fit absolument ce qu'il veut de son récit... et c'est bien pour ça qu'il est jouissif ! Bousculant toutes les attentes dues aux habituels poncifs, l'auteur secoue et éclate son lecteur en déroulant une avalanche de grotesque et de n'importe quoi, où les choses partent toujours plus en vrille. En enchaînant des situations potentiellement dangereuses comme l'invasion pirate et l'arrivée de monstres pour mieux les dézinguer en deux temps trois mouvements et repartir de plus belle sur des rebondissements improbables, l'auteur nous prend très souvent au dépourvu et démontre toute son imagination, aussi régressive que décomplexée.
Et d'autant plus décomplexée que, dès lors que nos trois héroïnes approchent enfin de la première boule, les choses prennent encore une tournure dingue et complètement fumée, entre la recherche de la boule qui n'a rien d'une aventure parsemée d'embûches, de nouveaux adversaires franchement pas glorieux, et leurs petits penchants confirmant que l'auteur fait fi de toute bienpensance... Au vu de certains moments, on comprend pourquoi Akata a préféré emballer le volume ! Et qui plus est, le petit running gag sur les explosions fonctionne du tonnerre.
Mitochon Armageddon reste donc un divertissement grotesque, régressif et échappant aux normes, et c'est bien ce qui le rend si jouissif. Avec ce tome on en est déjà à la moitié de la série, et avec la folie que montre l'auteur jusqu'à présent on regretterait presque que ce ne soit pas plus long.
16/06/2022 