Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 20 Décembre 2019
Le roi de Mito, Mitochondria le Grand s'est malencontreusement fait exploser la face, et son fils Fistondria a décidé de reprendre les rênes du royaume en taisant à la population la disparition du roi, afin de ne pas déstabiliser le pays. Forcément, la jeune et mignonne Miochondria, petite-fille de Mitochondria et fille de Fistondria, est profondément triste suite à la mort de son grand-p... ah, ben non. Après une prière vite fait, elle est plus que jamais désireuse de partir à l'aventure avec Oshiru, la ninjette maladroite qui a toujours veillé sur elle, et Papinette, la fille de voleuse ! C'est ainsi qu'avec ses deux jeunes compagnes, elle choisit de partir à la recherche du trésor laissé par l'aïeul déglingué de Papinette, les légendaires 7 boules du dragon, dont on dit qu'elle ne servent à rien. Elles prennent ainsi la direction du port pour embarquer sur un bateau, sans savoir qu'un danger les suit... Mitochondria est-il vraiment mort ? Quelle sera la réaction de la princesse en revoyant son papy sous sa forme de monstre mais pourtant inquiet pour elle ?
"Grand-père s'est changé en plancton !!!"
Le moins que l'on puisse dire est que Gatarô O Man poursuit son récit comme il l'a commencé, c'est-à-dire en faisant fi de toute morale, afin d'aller toujours plus loin dans son délire grotesque et parodique ! Cela, on le ressent très bien dès le premier chapitre, où Miochondria et ses deux compagnes ont des réactions pour le moins décalée face à la mort atroce du roi. Et tout au long du volume, le moins que l'n puisse dire est que l'auteur continuera souvent de beaucoup jouer sur le décalage absurde entre la mignonnerie des trois fillettes et leur comportement souvent en totale opposition, n'ayant régulièrement aucune pitié et sortant des horreurs où l'on sent presque les petits coeurs pointer autour d'elles.
En dehors de ça, le voyage démarre enfin pour nos héroïnes ici, et peut-être démarre-t-il un peu lentement puisque, pour une série en 6 tomes, la quête des boules des gamines (ah, on me signale que cette phrase sonne bizarrement) fait du surplace. Mais ne s'agit-il pas que d'un prétexte pour continuer à tirer de façon parodique sur certains clichés de shônen ? En effet, ici, en plus de voyage en bateau, il sera question de tournoi, pour un résultat partant d'emblée en vrille. Le mangaka ne s'impose pas de limites, continue de malmener ses héroïnes jusqu'à les insulter copieusement, les fait tuer accidentellement des gens dans l'indifférence, va jusqu'à mettre en scène son ancien responsable éditorial sous les traits d'un bourrin se promenant à poil... Le délire est total, il faut évidemment y adhérer, mais une fois qu'on est bien dedans il y a de quoi prendre son pied, d'autant que Gatarô sait appuyer les choses à travers son style graphique unique, où les designs les plus grotesques, caricaturaux et exagérés côtoient pourtant un réel travail dans les designs et la mise en scène.
Qui plus est, on continue d'apprendre certaines petites choses loufoques sur nos trois chipies, ne serait-ce que sur le "bonnet" de Papinette... Et puis en toile de fond, il y a tout de même un nouvel élément de scénario qui apparaît, via le fait que des sbires extraterrestres d'Angornoa ont sans nul doute survécu et se sont infiltrés parmi la population...
"Ils dévorent les restes de grand-père ! Ils ont l'air de se régaler ♥"
Voila de quoi entretenir encore le délire, et en attendant Mitochon Armageddon confirme son côté très fun, outrancier et borderline. Il manque juste encore une pointe de consistance et de folie supplémentaires dans l'avancée scénaristique (si on peut appeler ça comme ça, hein), mais cela semble en bonne voie !
"Grand-père s'est changé en plancton !!!"
Le moins que l'on puisse dire est que Gatarô O Man poursuit son récit comme il l'a commencé, c'est-à-dire en faisant fi de toute morale, afin d'aller toujours plus loin dans son délire grotesque et parodique ! Cela, on le ressent très bien dès le premier chapitre, où Miochondria et ses deux compagnes ont des réactions pour le moins décalée face à la mort atroce du roi. Et tout au long du volume, le moins que l'n puisse dire est que l'auteur continuera souvent de beaucoup jouer sur le décalage absurde entre la mignonnerie des trois fillettes et leur comportement souvent en totale opposition, n'ayant régulièrement aucune pitié et sortant des horreurs où l'on sent presque les petits coeurs pointer autour d'elles.
En dehors de ça, le voyage démarre enfin pour nos héroïnes ici, et peut-être démarre-t-il un peu lentement puisque, pour une série en 6 tomes, la quête des boules des gamines (ah, on me signale que cette phrase sonne bizarrement) fait du surplace. Mais ne s'agit-il pas que d'un prétexte pour continuer à tirer de façon parodique sur certains clichés de shônen ? En effet, ici, en plus de voyage en bateau, il sera question de tournoi, pour un résultat partant d'emblée en vrille. Le mangaka ne s'impose pas de limites, continue de malmener ses héroïnes jusqu'à les insulter copieusement, les fait tuer accidentellement des gens dans l'indifférence, va jusqu'à mettre en scène son ancien responsable éditorial sous les traits d'un bourrin se promenant à poil... Le délire est total, il faut évidemment y adhérer, mais une fois qu'on est bien dedans il y a de quoi prendre son pied, d'autant que Gatarô sait appuyer les choses à travers son style graphique unique, où les designs les plus grotesques, caricaturaux et exagérés côtoient pourtant un réel travail dans les designs et la mise en scène.
Qui plus est, on continue d'apprendre certaines petites choses loufoques sur nos trois chipies, ne serait-ce que sur le "bonnet" de Papinette... Et puis en toile de fond, il y a tout de même un nouvel élément de scénario qui apparaît, via le fait que des sbires extraterrestres d'Angornoa ont sans nul doute survécu et se sont infiltrés parmi la population...
"Ils dévorent les restes de grand-père ! Ils ont l'air de se régaler ♥"
Voila de quoi entretenir encore le délire, et en attendant Mitochon Armageddon confirme son côté très fun, outrancier et borderline. Il manque juste encore une pointe de consistance et de folie supplémentaires dans l'avancée scénaristique (si on peut appeler ça comme ça, hein), mais cela semble en bonne voie !