Miss Kobayashi's Dragon Maid Vol.9 : Critiques

Les poignants problèmes concernant Kanna et sa famille sont désormais réglés, et Kobayashi peut reprendre sa vie normale... ou presque, car quand on vit avec trois dragons et qu'on en fréquente encore d'autres, rien n'est jamais tout à fait normal, et Thor et les autres vont se faire un plaisir de le démontrer, une fois de plus !

Ici, la maid-dragon se met en tête d'acheter à sa maîtresse adorée de nouveaux vêtements pour la mettre en valeur, puis cherche de nouvelles choses à cuisiner en en recevant pas forcément des conseils très avisés, et enfin crée une situation étrange où ses mues "prennent vie" en offrant encore plus de confort et d'amour à Kobayashi. Là, notre chère Iruru est victime de ses chaleurs, la poussant à commettre des choses quelque peu obscène en dérangeant pas mal son entourage, pour un résultat forcément un petit peu ecchi mais qui aura au moins le mérite de souligner la place à-part que Take semble commencer à avoir pour elle. De son côté, Fafnir parcourt Akihabara avec Takiya en vue d'obtenir un nouveau PC. Quant à Elma, l'obtention de son permis de conduire devient un prétexte tout trouvé pour faire une course de voitures.

Après le très efficace arc qui a précédé, Coolkyousinnjya revient ici à des chapitres plus indépendants et plus léger, exploitant différentes petites situations avec suffisamment de talent: le statut de dragons des différents personnages est toujours aussi soigneusement utilisé dans ses diverses spécificités, et l'humour fait généralement mouche sous le dessin très vivant et très expressif du mangaka.

Mais alors que les choses auraient pu se limiter à ces petits moments anodins, on retiendra tout de même trois chapitres sortant un petit peu du lot. Dans l'un, on retrouve une Kobayashi ultra prise par son travail éreintant en vue d'une promotion, ce qui est l'occasion de mettre en valeur le réconfort que lui apportent ses trois colocataires draconiques une fois rentrée à la maison. Dans l'autre, une visite à l'improviste des pères de Kanna et de Thor permet surtout de faire entrer en scène la dénommée Terune, la numéro 2 du clan des dragons harmonieux qui, derrière son allure enfantine, est en réalité bien plus vieille (mais ne lui dites surtout pas ça ! ). Et enfin, il y a le tout dernier chapitre éclairant un petit peu plus le lien fort qui s'est bâti entre Shôta et Coatl, à l'heure où cette dernière doute de sa place parmi les humains en tant que dragon spectateur.

En somme, le retour à une petite recette plus simple est plutôt bienvenue ici après l'arc plus sérieux qui a précédé, d'autant plus que cela n'empêche pas l'auteur de glisser quelques petits développements par-ci par-là. La lecture reste assez plaisante, en attendant la suite !