Mirai no utena - La melodie du futur Vol.2 - Actualité manga

Mirai no utena - La melodie du futur Vol.2 : Critiques

Mirai no Utena

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Octobre 2011


Alors que son père finit par céder à ses exigences, notre cher héros découvre que sa défunte mère avait prévu, depuis bien longtemps, l’arrivée de sa demi-sœur, Hyoju. Après cette découverte, il décide d’accéder au désir de son père : « Son père, Hyoju et lui vivront ensemble » ! Mais Takeru commence déjà à avoir de sérieuses hésitations quant à cette décision. Pendant ce temps, Zen, le mystérieux petit garçon, continue à tourner autour de Takeru…

Ce second tome de Mirai no Utena continue sur la lancée du premier volume, c'est-à-dire sur beaucoup d’émotions et de questions entourant le mystérieux petit garçon, Zen. Ce tome-ci se divise en deux histoires : la première histoire se base sur la relation entre Takeru et Hyoju et la seconde se déroule 6 mois après les évènements de la première histoire.

Comme dit plus haut, la première histoire s’intéresse à la vie de Takeru, et plus précisément sur sa relation avec sa demi-sœur et à son arrivée au Japon. Saki Hiwatari nous montre avec beaucoup d’émotion les hésitations, auxquelles fait face Takeru, quant au chamboulement que pourrait avoir dans sa vie au quotidien l’arrivée d’Hyoju. A côté de cela , comme dans le tome précédent, on voit se profiler des éléments bien étranges, qui vont même parfois au-delà de la réalité des choses : comme la référence d’ « Utena » par Zen à Takeru. Selon Zen, « Utena » serait une tour qui nous permettrait de voir toutes les possibilités du « futur ». Est-ce qu’ « Utena » serait un simple récit inventé par Zen ?

La seconde histoire se passe donc 6 mois après la première histoire. Takeru finit par rentrer au lycée Ten’nendo, et il est surpris d’y rencontrer Ichigo, une fille fort excentrique et au caractère bien trempé, la fille dont il est tombé amoureux, dans le volume précédent. Cette seconde histoire se veut donc plus légère et plus plaisante que la première histoire, même si moins intéressante. Les seules choses notoires concernent à nouveau Zen : notre cher mystérieux petit garçon montre un intérêt fort disproportionné envers la relation à priori amoureuse entre Ichigo et Takeru. Pourquoi cet intérêt ? Ceci renforce à nouveau le mystère entourant Zen.

Pour ce qui est des dessins, Saki Hiwatari est fidèle à elle-même, elle continue le design fort particulier de ses personnages, ainsi que ces modes d’expressions qu’elle a coutume à faire.

Du côté de l’édition, le travail de Delcourt est toujours aussi remarquable : traduction, lettrage et papier de bonnes factures, accompagné de clés de compréhension pour le lecteur.

En conclusion, le volume deux est dans la lignée du premier. Saki Hiwatari continue à nous plonger dans les méandres de la vie de Takeru tout en accumulant les mystères qui entourent Zen, ce qui permet d’accroître le suspense, pour notre plus grand plaisir. Cependant, il ne faudrait pas en faire une habitude pour les tomes à venir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction