Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Mars 2022
La série a beau suivre un rythme lent mais stable au Japon (pile un tome par an, chaque volume sortant en janvier, difficile de faire plus régulier), qu'elle fut longue, l'attente pour enfin avoir dans notre langue le 9e volume de minuscule ! Pas moins de 15 mois et demi se sont effectivement écoulés depuis la parution du tome 8 en décembre 2020. Mais la bonne nouvelle, ce que vu que le tome 10 est sorti au Japon en janvier 2022, on peut avoir l'espoir qu'il arrive en langue française un peu plus vite. Et puis de toute façon, ne dit-on pas que l'on se délecte encore plus d'une oeuvre quand elle est rare ? Une chose est sûre, l'adage pourrait parfaitement correspondre à ce très joli nouvel opus.
Ne changeant pas sa petite recette, Takuto Kashiki nous livre une nouvelle salve de chapitres globalement indépendants, pour autant de petites histoires qui, tout d'abord, sont toujours aussi ravissantes visuellement: en plus des bonnes bouilles toutes rondes de nos héroïnes hautes comme (même pas) trois pommes, le mangaka soigne toujours autant ses décors aux mille richesses, ses designs d'animaux ultra réalistes ou au contraire un brin humanisés, ses tenues vestimentaires et autres festivités, sans oublier ses contraste entre la petitesse de Hakumei et de Mikochi et toutes les choses leur apparaissant si grandes ! On en prend toujours facilement plein les yeux avec minuscule, dépaysement en termes d'ambiance et de visuels.
Au fil de ce tome, on verra, entre autres, Hakumei s'attacher beaucoup trop à un potiron dont elle a décidé de prendre soin pour le faire grandir (appelez-le Potinou), Jada tomber sur une vieille connaissance un peu (trop) bavarde lors d'un voyage, le contrôleur Mii et sa collègue évoluer dans leur relation, les habitants de la résidence Melliflue s'activer pour rendre hommage au défunt Ukai lors d'une fête, Mikochi essayer tant bien que mal de garder Hakumei au lit alors qu'elle a de la fièvre, le bibliothécaire Cian profiter de son jour de congés pour faire ce qu'il adore le plus (c'est-à-dire lire, qui plus est en pouvant poser un regard différent de simple client sur son lieu de travail qu'il aime tant), Sardin profiter lui aussi d'un congé avec sa propriétaire, nos héroïnes accueillir un coursier volant en manque de confiance puis participer à un pique-nique normalement réservés au grands animaux...
Ce tome a plusieurs mérites, à commencer par le fait qu'il exploite un vaste panel des personnages hauts en couleurs de la série, si bien que Hakumei et Mikochi, parfois, sont de simples personnages parmi d'autres, ne sont quasiment que figurantes, voire sont totalement absentes (comme dans le chapitre sur Jada). mais quand elles sont au premier plan, nos héroïnes séduisent beaucoup, en particulier lors du chapitre sur la fièvre de Hakumei qui nous dévoile enfin la façon dont cette dernière en est venue à vivre avec Mikochi. Et entre une Hakumei qui semblait alors perdue et peu joyeuse et une Mikochi qui souffrait un peu de solitude, l'attachement pour nos deux petites héroïnes ne fait que se renforcer. Enfin, il y a de quoi apprécier tous ces brefs instants véhiculant des choses très jolies, chaleureuses et rassérénantes, à l'image du regard nouveau de Cian sur sa bibliothèque (il suffit d'un rien pour regarder les choses différemment et avec attachement), du côté accueillant de nos deux héroïnes (avec le coursier, par exemple), des moments simples passés ensemble, ou encore du fait que les grands animaux ont convié nos héroïnes à leur pique-nique simplement parce que ça leur faisait plaisir, sans autre raison plus compliquée que ça.
Retrouver minuscule est, alors, un grand plaisir. Loin de lasser, le petit et pourtant si grand univers de Hakumei et de Mikochi continue de séduire et fait généralement un bien fou.
Ne changeant pas sa petite recette, Takuto Kashiki nous livre une nouvelle salve de chapitres globalement indépendants, pour autant de petites histoires qui, tout d'abord, sont toujours aussi ravissantes visuellement: en plus des bonnes bouilles toutes rondes de nos héroïnes hautes comme (même pas) trois pommes, le mangaka soigne toujours autant ses décors aux mille richesses, ses designs d'animaux ultra réalistes ou au contraire un brin humanisés, ses tenues vestimentaires et autres festivités, sans oublier ses contraste entre la petitesse de Hakumei et de Mikochi et toutes les choses leur apparaissant si grandes ! On en prend toujours facilement plein les yeux avec minuscule, dépaysement en termes d'ambiance et de visuels.
Au fil de ce tome, on verra, entre autres, Hakumei s'attacher beaucoup trop à un potiron dont elle a décidé de prendre soin pour le faire grandir (appelez-le Potinou), Jada tomber sur une vieille connaissance un peu (trop) bavarde lors d'un voyage, le contrôleur Mii et sa collègue évoluer dans leur relation, les habitants de la résidence Melliflue s'activer pour rendre hommage au défunt Ukai lors d'une fête, Mikochi essayer tant bien que mal de garder Hakumei au lit alors qu'elle a de la fièvre, le bibliothécaire Cian profiter de son jour de congés pour faire ce qu'il adore le plus (c'est-à-dire lire, qui plus est en pouvant poser un regard différent de simple client sur son lieu de travail qu'il aime tant), Sardin profiter lui aussi d'un congé avec sa propriétaire, nos héroïnes accueillir un coursier volant en manque de confiance puis participer à un pique-nique normalement réservés au grands animaux...
Ce tome a plusieurs mérites, à commencer par le fait qu'il exploite un vaste panel des personnages hauts en couleurs de la série, si bien que Hakumei et Mikochi, parfois, sont de simples personnages parmi d'autres, ne sont quasiment que figurantes, voire sont totalement absentes (comme dans le chapitre sur Jada). mais quand elles sont au premier plan, nos héroïnes séduisent beaucoup, en particulier lors du chapitre sur la fièvre de Hakumei qui nous dévoile enfin la façon dont cette dernière en est venue à vivre avec Mikochi. Et entre une Hakumei qui semblait alors perdue et peu joyeuse et une Mikochi qui souffrait un peu de solitude, l'attachement pour nos deux petites héroïnes ne fait que se renforcer. Enfin, il y a de quoi apprécier tous ces brefs instants véhiculant des choses très jolies, chaleureuses et rassérénantes, à l'image du regard nouveau de Cian sur sa bibliothèque (il suffit d'un rien pour regarder les choses différemment et avec attachement), du côté accueillant de nos deux héroïnes (avec le coursier, par exemple), des moments simples passés ensemble, ou encore du fait que les grands animaux ont convié nos héroïnes à leur pique-nique simplement parce que ça leur faisait plaisir, sans autre raison plus compliquée que ça.
Retrouver minuscule est, alors, un grand plaisir. Loin de lasser, le petit et pourtant si grand univers de Hakumei et de Mikochi continue de séduire et fait généralement un bien fou.