Migi & Dali Vol.5 : Critiques

Migi to Dari

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Février 2025

Nos deux héros ont désormais la certitude qu'Eiji, derrière sa façade de garçon parfait que tout le monde adore à Origon, est bel et bien le responsable de la mort de leur mère. Mais il reste désormais à savoir pourquoi et comment il a perpétré son meurtre, lors de cette fameuse nuit de Noël, alors qu'il n'avait que cinq ans... et pour le découvrir, Dali a un plan bien précis en tête: pendant que Migi continue le rôle de Hitori à l'école et à la maison, il se fera passer pour Sally afin de faire chanter Eiji, voire de se rapprocher de lui pour, peut-être, se venger de plus belle.

Ce cinquième tome voit donc nos deux personnages principaux continuer à agir de façon plutôt séparée, au fil de pages où Nami Sano met en premier lieu l'accent sur l'entourloupe de Dali auprès d'Eiji pour, petit à petit, fouiller dans son passé sans se démasquer. Bien sûr, le résultat reste assez intéressant et bien mené, car tout en confirmant certaines choses autour de ce qu'Eiji a fait à la mère de nos héros, la mangaka nuance le jeune garçon et, surtout, entretient encore une forte aura de mystère autour des circonstances exactes du décès de cette femme.

Cependant, derrière ces nouvelles avancées savamment distillées, Dali va rapidement devoir jongler avec un imprévu qui fait sans aucun doute le sel de ce volume: que se passerait-il si Migi revoyait réapparaître devant lui son grand amour Sally, cette beauté dont il ignore qu'il s'agit en réalité de son frère déguisé ? La réponse amène certaines complications, entre une part comique décalée propre à la série, et un aspect un peu plus tendu et dramatique autour de la relation jusque-là si forte entre les deux jumeaux...

Alors, quel est l'avenir du lien entre Migi et Dali ? Et qu'arrivera-t-il à Eiji face au profond désir de vengeance de Dali ? A l'heure où les réponses à ces questions se dessinent dans une toute fin de tome tout aussi décalée et tendue via son improbable concours de déguisements, la regrettée Nami Sano nous maintient toujours accrochés à son histoire, où les révélations faites par petites touches entretiennent de plus belle des secrets encore bien gardés...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction