Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 23 Juillet 2009
Basée sur la simple vision de quelques photos du film de Fritz Lang, Tezuka a conçu une histoire totalement différente du roman de Thea von Harbou ou de son adaptation cinématographique.
Des thèmes comme les dangers de la technologie, la mise à l’écart des moins aptes à s’adapter au progrès galopant ou la question du bien-être face au conditionnement social se retrouvent dans cette extrapolation de Tezuka.
Hélas, nous sommes bien loin de voir ces idées de départ aboutir, noyées qu’elles sont sous une aventure à rebondissements. Moustache et le duc rouge sont de la partie mais le récit se perd en pitreries empruntées à Walt Disney (et je ne parle même pas du plagiat des souris aux oreilles rondes).
Metropolis ne se hisse jamais graphiquement non plus au niveau de la production de Tezuka dans les années 60 à 80, même si il y a un mieux incontestable par rapport à Lost world. Il faut voir Metropolis comme une ébauche de ce que sera plus tard Tetsuwan atomu, la série sur astro, le sympathique robot. C’est presque désolant de voir que cette série ne glorifie pas le « dieu du manga » publié en français.
Des thèmes comme les dangers de la technologie, la mise à l’écart des moins aptes à s’adapter au progrès galopant ou la question du bien-être face au conditionnement social se retrouvent dans cette extrapolation de Tezuka.
Hélas, nous sommes bien loin de voir ces idées de départ aboutir, noyées qu’elles sont sous une aventure à rebondissements. Moustache et le duc rouge sont de la partie mais le récit se perd en pitreries empruntées à Walt Disney (et je ne parle même pas du plagiat des souris aux oreilles rondes).
Metropolis ne se hisse jamais graphiquement non plus au niveau de la production de Tezuka dans les années 60 à 80, même si il y a un mieux incontestable par rapport à Lost world. Il faut voir Metropolis comme une ébauche de ce que sera plus tard Tetsuwan atomu, la série sur astro, le sympathique robot. C’est presque désolant de voir que cette série ne glorifie pas le « dieu du manga » publié en français.
15/09/2005 