Masochist club - Actualité manga

Masochist club : Critiques

Masochistic JK Spanking Club

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Décembre 2013

Au moins ce nouveau titre de la collection 100% hentai des éditions Taifu ne ment pas : dans ce qui est le premier titre de la mangaka Hiromi Nohara paraissant en France, vous découvrirez huit histoires courtes ayant pour point commun des héroïnes s'adonnant à des plaisirs un peu masochistes, que ce soit volontairement ou non.

Et c'est précisément sur ce point que le recueil divisera d'emblée les foules : les héroïnes ne sont pas toujours consentantes, loin de là. Pire, certaines finissent par trouver un plaisir dans le fait d'être violées, l'une des histoires mettant même en scène une fille devenue avide de sexe après avoir connu un viol. Une façon de présenter les choses qui paraîtra nauséabonde pour les uns, et qui sera une sorte d'exutoire pour les plus tordus d'entre vous. En tout cas, quand on vous dit qu'ici les filles ont des relents masochistes, on ne vous ment pas...

Pour le reste vous assisterez à des petites histoires tirées par les cheveux, afin d'assouvir quelques fantasmes autour du masochisme. Dans une histoire vous verrez des élèves contraint de se punir entre eux pour avoir enfreint le règlement du lycée. Dans une autre histoire vous verrez deux enfants de bonne famille surprotégés découvrir ensemble le sexe (inceste power) sous la bonne garde de leur tutrice (qui se retrouve vite... dominée). Ici vous verrez une jeune femme contraintes de tester des médicaments très bizarres. Là une nouvelle élève se retrouvera embarquée dans un club secret où l'on s'adonne à toutes sortes de plaisirs défendus... Bref, tout n'est que prétexte à la base, c'est le contraire qui aurait été étonnant.

Hiromi Nohara se fait alors un plaisir de varier les situations, où les demoiselles s'adonnent à quelques plaisirs parfois vaguement extrêmes : un peu de bondage par-ci, des tétons percés par-là, utilisation de toutes sortent d'accessoires... Les amateurs seront ravis par cette oeuvre qui s'inscrit dans un genre de hentai peu courant en France, même si la mangaka sait souvent se limiter : à plusieurs reprises, elle aurait pu largement aller plus loin, au risque de faire des choses plus trash, mais elle a préféré s'arrêter avant de franchir trop de frontière.
En ce qui concerne les dessins eux-mêmes, Hiromi Nohara, qui est une femme, apporte un petit touche de sensibilité féminine, les visages étant généralement assez doux et un peu pulpeux, et les corps féminins bien fournis sans non plus être ultra exagérés. Pour le reste, ça ne fait évidemment pas semblant, ça dégouline beaucoup... souvent un peu trop. Les plans sont assez bien choisis, bien que le découpage ne soit pas toujours clair. Mais les principaux problèmes viennent de deux autres éléments : des dessins d'organes parfois assez bizarres (surtout les pénis, que l'on dirait parfois ultra-ridés), et une narration régulièrement bordéliques, notamment avec quelques alternances passé/présent incompréhensibles et des chutes pas très claires.

En somme, Masochist club est un recueil assez inégal, qui visuellement alterne entre le joli et le bordélique, et qui "scénaristiquement" devrait plaire aux amateurs de choses un peu plus extrêmes, si tant est que l'on arrive à adhérer à certaines histoires de viol (personnellement, j'ai énormément de mal à adhérer à cela).

Notons que la postface de la mangaka, où elle raconte un peu son parcours difficile, est un petit plus intéressant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs