Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Mars 2022
La fête du lycée devient un champ de bataille ! Les classes respectives de Masamune et Kanetsugi, prétendant fiancé d'Aki, se défient sur une pièce de théâtre commune, celle de Blanche-Neige. En ce qui concerne les deux garçons, la récompense n'est ni plus ni moins que le droit de danser avec la demoiselle lors de la soirée de clôture des festivités. Seulement, de véritables manigances se mettent en place de part et d'autre pour saboter le travail de la classe concurrente, aussi Masamune et Kanetsugi se trouvent kidnappés par différents geôliers.
L'introduction de Kanetsugi dans le récit était un moyen pour les deux auteurs d'apporter une nouvelle dynamique à l'intrigue, tout en revenant sur quelques idées bien trop effacées de l'œuvre, comme le regard d'autrui sur soi ou celui du surpoids dans une société trop codifiée. Malheureusement, Hazuki Takeoka et TiV n'en n'ont pas fait grande chose, le tout sur un cadre extra classique de fête du lycée, et parsemé d'un traitement grossophobe du nouveau venu dans le récit. Loin de condamner harcèlement et moqueries, l'opus précédents ne faisait finalement qu'encenser l'humour sur le surpoids.
On espérait donc une reprise en main de la part des auteurs, qui viennent conclure l'arc de la pièce de théâtre dans une grande partie de ce sixième volume. Et si le côté moqueur du poids de Kanetsugi ne s'efface pas totalement (un ton dont le titre a conscience), il est beaucoup plus absent, un aspect qui rend déjà la lecture bien plus digeste. A ceci se couple une résolution de l'ensemble rythmée, non sans humour, aidant à apprécier le classicisme de l'arc qui n'apporte rien de concrètement nouveau. Les quelques péripéties autour de l'enlèvement des deux garçons est surtout un moyen de créer un furtif moment de tension et quelques scènes légères souvent très amusantes, mais jamais de réellement nous surprendre dans ce déroulé.
Pourtant, la fin de tout cet épisode réserve d'intéressants moments, que ce soit par la finalité qui pourrait bousculer la relation entre Masamune et Aki, ou tout simplement les sentiments de la demoiselle quant aux événements passés. On sent alors que les auteurs cherchent à entretenir le statut quo entre l'héroïne et Kanetsugi, sans doute pour se resservir de ce dernier par la suite. Si cela peut permettre de gommer quelques ratés de l'arc et de donner plus de consistance aux deux personnages, on ne dit clairement pas non.
Masamune-kun's Revenge reprend ensuite sa routine, notamment avec un dernier chapitre indépendant, narrant une histoire décalée entre le héros et le cercle d'Aki. Pour conclure un tel volume quasi exclusivement centré sur une même histoire, c'est un choix qui s'entend, tant il aurait été frustrant de terminer l'opus par un nouvel arc ambitieux introduit par un seul chapitre.
En bref, Masamune-kun's Revenge piétine un peu. Sans tomber dans les mêmes travers que le tome précédent, le volume caractérise particulièrement bien la série : Celle-ci n'exploite pas tout son potentiel et reste dans des écueils très classiques de la comédie romantique, ce qui ne l'empêche pas d'être une lecture divertissante, rythmée et parfois drôle, le tout servie par le trait toujours aussi fin et précis de TiV. A noter qu'il ne reste que 5 tomes avant la conclusion de l'œuvre, ce qui signifie que nous avons désormais atteint plus de la moitié du parcours. On espère alors des tomes à venir qui bousculeront un peu la cadence, même si cet arc de la pièce de théâtre a contribué à faire avancer les choses, notamment par les tourments d'Aki.
L'introduction de Kanetsugi dans le récit était un moyen pour les deux auteurs d'apporter une nouvelle dynamique à l'intrigue, tout en revenant sur quelques idées bien trop effacées de l'œuvre, comme le regard d'autrui sur soi ou celui du surpoids dans une société trop codifiée. Malheureusement, Hazuki Takeoka et TiV n'en n'ont pas fait grande chose, le tout sur un cadre extra classique de fête du lycée, et parsemé d'un traitement grossophobe du nouveau venu dans le récit. Loin de condamner harcèlement et moqueries, l'opus précédents ne faisait finalement qu'encenser l'humour sur le surpoids.
On espérait donc une reprise en main de la part des auteurs, qui viennent conclure l'arc de la pièce de théâtre dans une grande partie de ce sixième volume. Et si le côté moqueur du poids de Kanetsugi ne s'efface pas totalement (un ton dont le titre a conscience), il est beaucoup plus absent, un aspect qui rend déjà la lecture bien plus digeste. A ceci se couple une résolution de l'ensemble rythmée, non sans humour, aidant à apprécier le classicisme de l'arc qui n'apporte rien de concrètement nouveau. Les quelques péripéties autour de l'enlèvement des deux garçons est surtout un moyen de créer un furtif moment de tension et quelques scènes légères souvent très amusantes, mais jamais de réellement nous surprendre dans ce déroulé.
Pourtant, la fin de tout cet épisode réserve d'intéressants moments, que ce soit par la finalité qui pourrait bousculer la relation entre Masamune et Aki, ou tout simplement les sentiments de la demoiselle quant aux événements passés. On sent alors que les auteurs cherchent à entretenir le statut quo entre l'héroïne et Kanetsugi, sans doute pour se resservir de ce dernier par la suite. Si cela peut permettre de gommer quelques ratés de l'arc et de donner plus de consistance aux deux personnages, on ne dit clairement pas non.
Masamune-kun's Revenge reprend ensuite sa routine, notamment avec un dernier chapitre indépendant, narrant une histoire décalée entre le héros et le cercle d'Aki. Pour conclure un tel volume quasi exclusivement centré sur une même histoire, c'est un choix qui s'entend, tant il aurait été frustrant de terminer l'opus par un nouvel arc ambitieux introduit par un seul chapitre.
En bref, Masamune-kun's Revenge piétine un peu. Sans tomber dans les mêmes travers que le tome précédent, le volume caractérise particulièrement bien la série : Celle-ci n'exploite pas tout son potentiel et reste dans des écueils très classiques de la comédie romantique, ce qui ne l'empêche pas d'être une lecture divertissante, rythmée et parfois drôle, le tout servie par le trait toujours aussi fin et précis de TiV. A noter qu'il ne reste que 5 tomes avant la conclusion de l'œuvre, ce qui signifie que nous avons désormais atteint plus de la moitié du parcours. On espère alors des tomes à venir qui bousculeront un peu la cadence, même si cet arc de la pièce de théâtre a contribué à faire avancer les choses, notamment par les tourments d'Aki.
06/02/2024 