March comes in like a lion Vol.9 - Actualité manga
March comes in like a lion Vol.9 - Manga

March comes in like a lion Vol.9 : Critiques

Sangatsu no Lion

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Novembre 2018

Les vacances d'été suivent leur cours, puis les mois continuent de défiler, une nouvelle année arrive, le printemps sera bientôt là... tout ceci au gré de nouveaux moments festifs et chaleureux comme Chica Umino sait si bien les croquer sous son trait bourré de douceur (comme lors de l'expérience du club de shôgi-sciences), mais aussi en voyant défiler bon nombre d'interrogations et de tourments chez les personnages qui animent si bien la série. Ainsi, dès le début du tome, le cas de Takagi est brièvement à l'honneur: pourquoi a-t-elle une telle mentalité et a-t-elle brimé ainsi Chiho puis Hinata, et qu'est-ce qui fait qu'elle rejette tant la notion d'effort ? Le prof saura-t-il lui faire changer sa vision des choses ? L'enseignant lui-même pourrait y trouver certaines réponses, et dans tous les cas l'autrice parvient à nouveau à mettre en valeur, aussi clairement que simplement, la raison toute bête pour laquelle chacun fait des efforts: pour devenir une personne meilleure. Et c'est sans doute dans la même optique que Hinata poursuit elle aussi ses efforts face à de nouvelles épreuves...


La mignonne et énergique jeune fille en fin de collège est à nouveau le centre d'intérêt de toute une partie du volume, car désormais elle doit s'interroger sur l'avenir qu'elle souhaite s'offrir, alors que sa vie de collégienne va bientôt s'achever. C'est forcément un tournant pour elle, encore plus quand elle apprend que son cher Takahashi va quitter Sangatsu, ce qui ne peut que la déstabiliser... L'adolescent, lu aussi, poursuit ses efforts, et ceux-ci se tournent vers le base-ball qu'il aime tant, l'obligeant à partir loin. Umino livre des pages merveilleuses pour nous faire ressentir les émotions contenues de cette chère Hinata, mais la jeune fille reste aussi un exemple de courage avec sa volonté d'aller de l'avant. Et puis, elle comprend bien que même s'il y a des gens qui partent, qui s'éloignent ou qui disparaissent, il y a aussi voire surtout ceux qui sont toujours là. Son grand-père qui pense à son futur, ses soeurs avec une Akari toujours aussi attentionnée et chaleureuse... et surtout Rei qui est déterminé à continuer de la soutenir, y compris quand elle effectue son étonnant choix de lycée pour lequel il va falloir énormément réviser. Sous l'oeil bienveillant de leur entourage, Hinata et Rei continuent de beaucoup s'apporter l'un l'autre. Hinata voit bien à quel point Rei prend soin d'elle. Quant à Rei, il a encore mieux conscience de que la jeune fille a pu lui apporter, même si nombre de ses pensées semblent toujours tournées vers Takahashi. Y aurait-il le début de sentiments profonds entre eux deux ? La question est lancée, mais la réponse semble plus complexe que cela, tant Rei a trouvé chez les soeurs Kawamoto une véritable famille et un endroit où il se sent bien et qu'il veut préserver.


La suite du volume revient dans le shôgi, ces efforts et famille y sont à nouveau en avant via le cas de Kenji Dobashi. 9e dan, rival de Sôya depuis qu'ils sont enfants, mais éternel perdant face à ce dernier, il s'entête pourtant, inlassablement, à se montrer face à lui, et c'est à nouveau le cas lors du tournoi Meijin. Lui qui 'n’a jamais réussi à atteindre le niveau de Sôya, y parviendra-t-il enfin ? Tandis que pendant le match Sôya perce encore parfois les pages dans des scènes presque hors du temps (l'insecte...), on apprend à découvrir le cas de Dôbashi, sa concentration impressionnante où il est capable d'occulter (presque) tout, ses efforts constants indéniables malgré ce qu'on peut dire de lui parfois... et l'indéfectible sotie de ses parents, qui s'inquiètent pour lui,veillent sur lui, le soutiennent, pour une nouvelle belle et naturelle mise en valeur de la famille.


Toujours aucune fausse note dans March comes in like a lion, série qui continue de charmer pour ses ambiances, ses dessins, ses personnages et ses thématiques souvent humaines.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction