March comes in like a lion Vol.12 - Actualité manga
March comes in like a lion Vol.12 - Manga

March comes in like a lion Vol.12 : Critiques

Sangatsu no Lion

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Mars 2019

La vie et ses petits événements suivent leur cours pour Rei est son entourage, et le shôgi aussi. Ainsi, ce 12e volume laisse une assez grande place au sport cérébral, via deux étapes: tout d'abord un passage à Satsuma où Rei et les soeurs Kawamoto sont invités à venir assister au match du kiryû Raidô face à Dobashi pour le tournoi de titre, puis un match de classement où notre héros devra en découdre avec l'inquiétant Namerikawa. Dans les deux cas, Chica Umino allie très bien l'humour à des approfondissements de personnages. Il faut dire que Raidô et Namerikawa ont tous les deux une personnalité assez marquée et pouvant être amusante. Le premier, comme on a déjà pu le voir précédent, aime faire valoir son ancienneté, son expérience, et il prête à sourire dans ses petites frasques liées aux femmes, mais l'affrontement qui a lieu ici, face à un Dobashi plus calme et redoutable, vient le nuancer en nous permettant d'entrevoir un peu les problèmes qui se cachent derrière sa carapace caractérielle: sa relation avec son épouse et ses filles, sa crainte de ne pas pouvoir revenir à un si haut niveau s'il perd contre Dobashi... Quant à Namerikawa, il fait sourire pour son allure sinistre qui effraie un peu certaines personnages, mais face à un plateau de shogi on découvre un adversaire rigoureux dans son genre et qui pourrait acculer quelque peu Rei, si bien qu'une nouvelle fois notre héros pourrait montrer quelques évolutions de caractère à travers le jeu.

Dans les deux cas, la mangaka montre toujours aussi bien son talent pour mêler humour et approfondissements, et pour croquer derrière les caractère parfois un peu exubérants des personnages humainement très justes autant dans leurs qualités que leurs défauts. Mais bien sûr, comme toujours la lecture est très loin de se limiter au shôgi, et ici Umino est toujours aussi douée pour croquer des instants de vie et des relations pleines de douceur et pouvant faire chaud au coeur, et cela dès le premier chapitre où une interrogation sur Akari est mise en avant. A force de toujours penser aux autres avant elle-même, la jeune femme ne risque-t-elle pas de passer à côté de son propre bonheur ? Rei se pose la question: une femme pareille pourrait clairement rendre un homme heureux... mais encore faut-il trouver un homme qui puisse la rendre heureuse aussi. Noguchi ? Hayashida ? Ce petit passage est assez amusant et bienveillant, montre encore toute la considération que les personnages se portent, et permet de voir encore mieux, dans la suite du volume, à quel point Akari peut plaire aux messieurs qui croisent sa route. Y compris pendant le séjour à Satsuma ! Et puisque l'on parle de ce séjour, il n'est pas en reste pour dépendre les liens forts entre les personnages, puisque les soeurs Kawamoto ont notamment l'occasion d'y voir une autre facette mûre de Rei qu'elles ne connaissaient pas encore, et que Rei, lui, se réjouit d'avoir pu emmener avec lui les trois frangines. On peut aussi souligner le petit chapitre rafraichissant sur la courageuse et aimante petite chienne de Nikaidô, la reprise d'activités à la boutique familiale, et l'arrivée d'une fête de l'été s'annonçant riche en petits événements.

March comes in like a lion est une série fidèle à elle-même et ne perdant aucunement en charme. Chica Umino poursuit ici, à son rythme et avec son habituelle minutie, d'entremêler shogi, travail sur les personnages, et nombreux instants de vie faits d'humour, de douceur ou de profonde chaleur humaine.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs