Make me up ! Vol.7 - Actualité manga
Make me up ! Vol.7 - Manga

Make me up ! Vol.7 : Critiques

Hoshino, Me o Tsubutte

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Décembre 2020

Kobayakawa est ressorti abasourdi de la déclaration d'amour de Kanô, et il peine même à comprendre ce qu'elle peut bien lui trouver, lui qui n'a jamais connu de déclaration par le passé. Il ne sait pas quoi répondre, tant il n'a aucune confiance en lui... mais Hoshino est là, prête à lui rendre tout le bien qu'il a déjà montré envers elle, et à l'aider à acquérir cette confiance qui lui fait défaut. Alors, la fête du sport qui approche ne pourrait-elle pas être une occasion idéale de s'affirmer un peu plus ? C'est ainsi que Hoshino a suggéré à la classe que Kobayakawa devienne le sous-capitaine de l'équipe des supporters pour la fête, une idée vite soutenu par Takahashi et Saejima, qui savent déjà bien le potentiel qui se cache en notre héros.

Voici donc notre cher Koba embarqué dans une nouvelle donne où il aura fort à faire ! Au sein du club des supporters dont fait partie Misaki, il a l'occasion de faire connaissance avec la gentille sempai Tachibana, ou encore de retrouver Ishibashi, ce copain de la Misaki maquillée qui est gaga d'elle. Mais au-delà de ça, son rôle parmi les supporters risque vite de tomber sur un couac: le capitaine des supporters, Atsushi Onodera, n'est autre que l'imposant garçon à tête de loubard que Hoshino et lui avaient fui dans un précédent volume ! Mais si le bonhomme n'apparaît clairement pas commode au premier abord, il pourrait bien cacher bien d'autres choses...

"Je sais. Je suis pas le genre de mec qui plaît aux gens. Je le sais très bien."

C'est une habitude: chaque volume de Make Me Up! nous donne l'occasion de voir un ou des personnages qui sont bien différents de ce que laisse penser leur première apparence. Elément principal de ce 7e volume, Onodera ne fait pas exception, car sous son allure un peu effrayante et patibulaire on apprend petit à petit, en même temps que Kobayakawa, à cerner un garçon largement moins mauvais qu'on le pense, une chose que son amie d'enfance Tachibana sait d'ailleurs déjà très bien. Le traitement est un peu rapide sur certains points, et les choses sont surtout véhiculées dans la dernière partie du tome: Onodera est surtout quelqu'un qui n'est pas doué avec les gens, qui leur fait peur, qui est parfois moqué par ses potes, mais lui aussi cache une sensibilité qu'au fil du volume il apprendra à un peu mieux exprimer, ne serait-ce que via un "merci" important en fin de tome.

"Grâce à cette équipe, j'ai pu me confronter à des gens sans fuir, sans faux-semblants."

Cette évolution, Onodera la doit en bonne partie à Koba, avec qui il entretient au fil des pages un rapport assez intéressant, teinté de rivalité mais surtout de respect, et où notre héros fait à nouveau pas mal d'efforts pour venir en aide à l'autre. Tâche d'autant plus délicate pour lui qu'Onodera est amoureux, et pas de n'importe qui: de la fille en jogging, qui l'a complétement séduit le jour où elle a volé au secours de Matsukata, et dont il ne sait évidement pas qu'il s'agit de Hoshino.

Cet aspect sentimental revêt un rôle important dans ce volume. Alors que Misaki regrette souvent que les gens disant l'aimer, tel Ishibashi, ne l'aiment que pour son apparence quand elle est maquillée, voici que c'est l'inverse qui a lieu: pour la première fois, quelqu'un est amoureux de la Misaki non-maquillée, de la vraie Hoshino. Et en Kobayakawa, les sentiments sont un peu contradictoires: d'un côté il est heureux qu'on complimente Hoshino sous son vrai jour, mais d'un autre côté, sans qu'il le dise vraiment, on sent bien au fil des pages qu'il est un brin gêné par la situation... à cause de ses propres sentiments qu'il n'affirme pas encore ? Quoi qu'il en soit, Koba ne perdra pas de vue son désir de pousser Onodera de l'avant, chose qu'il tâche également de faire en n'oubliant pas les paroles de Kanô.

"C'est toujours un combat, pour que l'autre accepte tes sentiments. Alors même si on a peur d'être blessé, il faut oser."

On a alors, à nouveau, un tome bien mené, où l'auteur titre encore bien parti de son sujet pour développer des personnages assez crédibles autour des apparences et des rapports de groupe. On appréciera aussi que les autres personnages ne soient pas oublier, comme Nishimura vis-à-vis de Tsubaki même si c'est rapide, ou Kanô et Matsu qui se retrouvent dans la même course pour un résultat en disant encore long sur leur caractère. Et finalement, la seule petite ombre au tableau vient du fait que, même si Koba souligne lui-même que c'est casse-gueule, Hoshino se balade désormais en jogging sous les yeux de tous pendant la fête du sport alors qu'avant elle voulait se cacher, et que personne ne se demande pendant ce temps où est la Hoshino maquillée, sans compter que ses amies Riho et Yuki sont étrangement absentes de tout ça.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs