Maître des livres (le) Vol.6 - Manga

Maître des livres (le) Vol.6 : Critiques

Toshokan no Aruji

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Janvier 2016

Takehana, ancien camarade de promotion de Mikoshiba, est apparu dans la Bibliothèque de la Rose Trémière en accusant le bibliothécaire à tête de champignon de "traître"... Mais pour quelle raison ? Pour cela, il faudra tenter d'en apprendre plus sur le parcours de ces deux-là aux côtés de leur enseignant commun, dans une première partie de tome qui conclut joliment ce qui fut commencé dans le volume précédent. L'opposition entre Takehana et Mikoshiba apporte deux visions intéressantes, amène à s'intéresser à chacun des deux personnages, et laisse entrevoir en partie la façon dont Mikoshiba a été recruté par Kotegawa, tout en offrant tout au long des pages une excellente mise en avant de l'écrivain jeunesse Mimei Ogawa.

La suite repart sur des récits un peu plus courts faisant un ou deux chapitres.
Ici, la petite Nagisa Kishio, camarade de Mana et Shôta regrettant d'être nulle en cuisine, aura droit à une jolie leçon grâce à la bibliothèque et à un passage du livre Les Quatre Filles du Dr March d'Alcott, leçon qui aura une incidence sur sa relation avec sa mère.
Là, nous découvrons Toride, éditeur apathique muté dans le secteur jeunesse qu'il connaît mal, ayant une relation délicate avec sa fille Seira, et ayant rejeté le projet d'un jeune garçon que l'on ne connaît que trop bien ! Mais son passage à la bibliothèque pourrait bien lui ouvrir les yeux sur certaines choses.
Quant à la fin du tome, elle entame un nouveau récit en s'intéressant au club lycéen de Morishita. Tout en nous offrant un focus sur la véritable histoire de Pinocchio, Umiharu Shinohara se focalise sur la dénommée Nishino et nous permet également de cerner encore un peu mieux Tsukui, la soeur de Mikoshiba désormais à la fac.

Le point commun de ces différents récits : les qualités habituelles de l'oeuvre. L'auteur offre des focus intéressants sur des oeuvres de littérature jeunesse, mais pas seulement, car il propose des récits variés où s'entrecroisent des personnages bien différents, et poursuit habilement l'évolution de certains d'entre eux comme Isaki ou Tsukui. La Bibliothèque de la Rose Trémière nous apparaît alors, encore et toujours, comme un grand lieu de vie, de rencontres, où les lectures peuvent parfois changer doucement ou en profondeur la vie des gens.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs