Magie interieure Vol.2 : Critiques

Suite à sa victoire en tant que grande chanceuse de son école, Haruko est devenue victime d’un ijime pas très facile à vivre, en étant rejetée de tous les autres élèves. Mais Kinosaki a promis de la protéger, ce qui allège un peu sa peine et lui fait recouvrir un peu d’espoir, même si lui aussi se retrouve dans le plan d’exclusion. Les messages d’intimidation continuent donc, et l’on se demande de plus en plus qui est derrière tout cela. D’ailleurs, Takioka semble très impliqué dans une relation avec ledit responsable. Entre le but de Kinosaki et l’auteur de ces méfaits, les lecteurs auront de quoi se questionner joyeusement, sans trouver réellement une pointe d’intérêt dans le récit. La narration est très simple, naïve et « jeune ». Reste que l’histoire se tient, et que mise à part une héroïne tout bonnement insupportable, on tient ici un quotidien plutôt sympathique, avec une part de magie totalement inexistante mais un tout relevé de bons sentiments.

Par exemple, Takioka semble tout a fait partagé entre son amitié pour Kinosaki, sa pitié pour Haruko et son lien encore inconnu avec celle qui dirige dans l’ombre les opérations contre Haruko. Il en devient alors sensible, touchant ou tout du moins sympathique, au contraire d’un Kinosaki bien trop parfait pour être autre chose que fade. Il en va de même pour les autres personnages secondaires, qui n’ont d’intérêt que par l’humour qu’ils amènent de temps à autre. En somme, le récit ne décolle pas vraiment, rien ne plait véritablement, mais un petit quelque chose nous propose de suivre encore cette courte série, ne serait-ce que pour trouver une réponse aux quelques rares questions qui émergent. Et, après une révélation pour le moins étonnante de la part de Kinosaki, c’est au tour de Takioka de prononcer des paroles tout à fait surprenantes, d’autant plus que le lecteur sait parfaitement dans quel but le jeune homme fait ceci ...