Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Octobre 2010
Tandis que Cello est à présent certaine des sentiment du professeur Guel pour elle, rendant son affection réciproque, elle et sa bande décident de rendre de nouveau visite au monstre de l’île. Monstre qui est en définitive un très bel homme anciennement colormancien, exilé et reclus sur lui-même à cause d’une promesse qu’il n’aura jamais pu tenir à sa grand mère mourante. Jean, puisque c’est ainsi qu’il s’appelle, possède donc un immense talent dont il n’ose plus se servir tellement il a peu confiance en lui. Heureusement, Cello le tirera de cette apathie sous les yeux légèrement jaloux de son soupirant. Mais ce sentiment n’a pas que des bons côtés, puisqu’alors qu’approchent ses examens et que Cello a si bien travaillé qu’il ne devrait pas y avoir de problème, elle est fortement déstabilisée à l’écrit par la nouvelle du prochain départ de Guel, qui passe le concours de voyageur de commerce et risque de partir loin d’Opale. Une seule solution pour notre héroïne : se reprendre, sécher ses larmes, s’expliquer avec Guel et surtout faire un sans faute à l’épreuve pratique, sa bête noire.
Ce tome est sans doute l’un des meilleurs, malgré un début identique au reste de la série : un peu lourd en humour et pas suffisamment transcendant pour que l’on s’y intéresse. La romance entre le professeur et son élève a quelque chose de très pur et d’à la fois réaliste, quand Guel lui confie qu’il avance grâce à elle et que leur séparation n’est pas une fin en soi. Sentiments d’adolescence, le point culminant sera bien évidemment la belle couleur rouge créée par Cello lors de son examen pratique, qui lui évoque un souvenir particulièrement important. Bref, la fin de cette série qui avait subie un petit coup de mou trouve enfin sa place en beauté, avec des personnages pertinents dans leurs réactions, des bonus de fin de série assez savoureux et surtout un ton un peu plus mature sur les derniers chapitres, ce qui rend le tout bien plus agréable.