Magie d'Opale (la) Vol.2 - Actualité manga

Magie d'Opale (la) Vol.2 : Critiques

Jyuni Hisoku no Palette

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Janvier 2010

Trois chapitres sont présents dans la suite de ce shojo si atypique. Le premier, un peu à la manière d’une introduction permettant de se replonger dans le contexte de l’histoire, nous présente Cello en grande forme aux côtés d’un prince venu passer Noël à Opale … Tous les colormanciens sont alors réunis dans un même but : préparer cette fête dont ils n’ont jamais entendus parler. Cello s’en sort remarquablement, ce qui lui vaut une bonne note à cet examen un peu spécial … On apprécie la facilité qu’elle a, à présent, à manier son don. Celui-ci fait partie de son quotidien et son redoublement est loin derrière elle … En même temps il est vrai que sa maladresse et ses erreurs étaient rafraichissantes. Le deuxième chapitre se focalise sur la rencontre de Yoyo et de sa maîtresse, ce qui est une très bonne initiative de la part de la mangaka, qui nous permet alors de découvrir un peu comment tout a commencé. De plus, cela permet également de présenter rapidement la famille de la jeune fille, qui n’est pas oubliée comme dans la plupart des shojos. Et comme le professeur Guel nous manquait, Kusakawa fait un très beau lien entre celui-ci et la famille de Cello, dans une histoire pleine de bon sens et d’humour. C’est sans aucun doute un très bon chapitre, quoiqu’un peu loufoque. Il laisse néanmoins transparaitre une certaine proximité entre Guel et son élève, ce qui nous change un peu de la douce opposition et surtout de la relation de besoin qu’il y avait entre eux (réparer les dégâts de Cello).

En bref, les apparitions de Guel sont un peu trop forcées pour paraître naturelles, et qui la plupart du temps le laisse présager jaloux ou loufoque. Seule déception de ce tome, qui continue à charmer par sa narration enfantine mais pas imbuvable. S’il faut, une fois encore, ne pas se risquer à tout vouloir ingurgiter d’un coup, la lecture est plaisante notamment sur la fin de l'histoire principale. Car le bonus n'a rien mais alors rien pour plaire, comparé à la douceur presque enchanteresse du monde d'Opale. Le crime ne va pas du tout à la mangaka. L’humour délicat de celle ci, la douceur qui s’échappe de l’ensemble … Un tout plutôt équilibré, qui n’arrive cependant pas à se hisser assez haut pour séduire un vaste public. Il manque quelque chose pour arriver au niveau d’Aria qui, dans le même genre nonchalant, est un véritable chef d’œuvre. Trop de magie, trop de gamineries ou autre chose ? C’est difficile à dire. Et les dessins très chargés et florissants, les paroles dans tous les sens n’aident pas à la détente et à l’apaisement que devraient nous procurer ce récit. C’est peut être le trop grand lot d’informations, de détails ainsi qu’un humour trop appuyé parfois, qui déçoit légèrement. Mais le tout reste un petit shojo sympathique, bien loin de ce dont on a l’habitude. Singulier, dirons-nous.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction