Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Octobre 2019
Le plan de Tôko Arareya visant à se faire passer pour "A" auprès de Kiichirô Misumi a été un échec complet: le policier à la solde de l'administratrice Nana a affirmé avoir déjà vu de ses propres yeux "A", alias Isoko Anjô, mourir, et a fini par abattre froidement la jeune fille. A l'issue de ce nouveau drame, Kayo et Sakaki ne peuvent que fuir, mais maintenant que leur identité est bel et bien connue de leurs ennemis, elles savent très bien qu'au-delà du danger qui pèse sur elles, ce sont aussi leurs proches et leur famille qui risquent de payer le prix fort. La seule solution pour que les deux collégiennes ne voient pas ceux en qui elles tiennent disparaître: mourir elles-mêmes...
Ce 11e volume de MGS est alors marqué d'emblée par un rebondissement marquant, un double-suicide laissant tout l'entourage des deux jeunes filles sans dessus dessous. Dès lors, la suite peut reprendre son cours sans elles, elle l'un des principaux enjeux de ce tome est alors de nous présenter en filigranes pas mal des moments les plus marquants de la première grande partie de la série, mais sous un autre point de vue, afin de relier les deux grandes parties de l'oeuvre qui se déroulaient en parallèle. La naissance de la "chasseuse de magical girls" Rina Shioi, les problèmes autour de Sarina et de ses camarades quand ils martyrisaient Aya, la mort du fan hardcore de Nijimin et de la jeune idol, la disparition puis la fuite de Kaname... sont quelques-uns des moments que Kentarô Satô retrace vite fait, et tout ceci a évidemment une utilité car plusieurs petits éclaircissements sont faits, comme ce qui a déclenché le désir de Nana de confier à Rina une baguette par exemple.
Néanmoins, à travers ce volume l'auteur sait également distiller des informations nouvelles, plus intrigantes et plus importantes, par exemple autour du mystérieux "roi", de ce que représente la "Tempest", de l'énigme Ni, des autres manigances de Misumi avec un autre personnage, des ambitions nouvelles que Nana a pour ce cher Kaname, du passé de Nana et du danger qui pèse à présent sur elle en provenance de son propre camp... Et puis, quelques rebondissements d'ampleur son aussi de la partie en finissant de relier le tout. Sur ce dernier point, on regrettera quand même un peu le fait que le résumé en 4e de couverture spoile un événement certes totalement prévisible mais qui n'arrive pas avant la page 168. Mais il reste que Satô gère bien les choses, relis vite et efficacement ses deux parties avec cohérence, et évite toute impression de répétitivité en ne traînant pas trop et en sachant distiller ce qu'il faut de nouvelles donnes.
"Ce monde dans lequel tu vis... Que ferais-tu s'il devait prendre fin dans dix jours ?"
L'ensemble nous offre donc un volume qui, tout en servant de transition devant tout relier, entretient comme il se doit le récit et ses nombreux points d'intérêt. Particulièrement prometteuse, la toute fin du tome nous laisse dans l'attente d'une suite qui devrait être tout aussi prenante.
Ce 11e volume de MGS est alors marqué d'emblée par un rebondissement marquant, un double-suicide laissant tout l'entourage des deux jeunes filles sans dessus dessous. Dès lors, la suite peut reprendre son cours sans elles, elle l'un des principaux enjeux de ce tome est alors de nous présenter en filigranes pas mal des moments les plus marquants de la première grande partie de la série, mais sous un autre point de vue, afin de relier les deux grandes parties de l'oeuvre qui se déroulaient en parallèle. La naissance de la "chasseuse de magical girls" Rina Shioi, les problèmes autour de Sarina et de ses camarades quand ils martyrisaient Aya, la mort du fan hardcore de Nijimin et de la jeune idol, la disparition puis la fuite de Kaname... sont quelques-uns des moments que Kentarô Satô retrace vite fait, et tout ceci a évidemment une utilité car plusieurs petits éclaircissements sont faits, comme ce qui a déclenché le désir de Nana de confier à Rina une baguette par exemple.
Néanmoins, à travers ce volume l'auteur sait également distiller des informations nouvelles, plus intrigantes et plus importantes, par exemple autour du mystérieux "roi", de ce que représente la "Tempest", de l'énigme Ni, des autres manigances de Misumi avec un autre personnage, des ambitions nouvelles que Nana a pour ce cher Kaname, du passé de Nana et du danger qui pèse à présent sur elle en provenance de son propre camp... Et puis, quelques rebondissements d'ampleur son aussi de la partie en finissant de relier le tout. Sur ce dernier point, on regrettera quand même un peu le fait que le résumé en 4e de couverture spoile un événement certes totalement prévisible mais qui n'arrive pas avant la page 168. Mais il reste que Satô gère bien les choses, relis vite et efficacement ses deux parties avec cohérence, et évite toute impression de répétitivité en ne traînant pas trop et en sachant distiller ce qu'il faut de nouvelles donnes.
"Ce monde dans lequel tu vis... Que ferais-tu s'il devait prendre fin dans dix jours ?"
L'ensemble nous offre donc un volume qui, tout en servant de transition devant tout relier, entretient comme il se doit le récit et ses nombreux points d'intérêt. Particulièrement prometteuse, la toute fin du tome nous laisse dans l'attente d'une suite qui devrait être tout aussi prenante.
12/08/2021 