Magical Girl Holy Shit Vol.7 - Actualité manga
Magical Girl Holy Shit Vol.7 - Manga

Magical Girl Holy Shit Vol.7 : Critiques

Machigatta ko wo Mahou Shoujo ni Shite Shimatta

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Octobre 2020

Kayo a envoyé valdinguer M. Monstre, ce qui inquiète un peu Nako qui est bien décidée à le retrouver ! Mais pendant ce temps, M. Monstre, alors qu'il s'interroge sur son lien avec Nako, se retrouve pris à parti par une bien mystérieuse créature se présentant comme l'une des teuracrés ("créateurs", vous l'avez ?), des divinités du chaos qui s'opposent aux ieuds. Gya, puisque c'est son nom, suggère à M. Monstre un inquiétant plan: s'il mangeait Annabelle qui est a priori la magical girl la plus forte de l'histoire, il pourrait assimiler son énorme aura positive et il pourrait alors enfin battre Kayo. La question semble d'autant plus importante que s'il ne bouffe pas Annabelle, Nako pourrait disparaître... Que fera donc M. Monstre ?

Potentiellement tendues, les réponses à cette interrogation retombent un pue vite ici, Souryu n'entretenant pas beaucoup ces enjeux en préférant bien vite s'intéresser plus spécifiquement au cas de M. Monstre. Car c'est un fait: quelque part en lui, ce dernier a changé, ne serai-ce que parce que désormais il se contente très bien de la nourriture humaine qu'il apprécie, et il ne fait aucun doute que la positive Nako n'est pas étrangère à ces changements ! Et pour éviter que M. Monstre garde le rôle du méchant, Masanido et ses compagnons, désormais accompagnés de Moemi, ont une idée simple: retrouver toutes les personnes que M. Monstre a mangées. Pour un résultat... et bien, pas spécialement palpitant dans la dernière partie du tome, en aboutissant sur un combat contre deux jeunes possédés qui n'est pas parmi les plus prenants ou limpides côté rebondissements et mise en scène. Néanmoins, si le cas de Tatsuya l'immortel, le "dragon zombie " (oui, c'est un surnom tout pourri, et Kayo est évidemment la première à s'en moquer), est un peu vite vu, celui de sa partenaire est un peu plus problématique.

A part ça... eh bien, le volume alterne le poussif et le sympathique. Poussif, car en dehors de quelques gags bien drôles (notamment le quiproquo complètement allumé de Kyôka sur les activités de sa Nako adorée), l'humour se résume un peu trop toujours aux mêmes gimmicks (Myu qui en prend plein la face par Kayo, notre héroïne qui pète des petits câbles et qui a des techniques de clope improbables...), quand il ne tombe pas dans des running gags pouvant vite devenir un peu lourds (la mauvaise prononciation de "stremon"). Mais sympathique, car malgré tout le côté un peu bourrin peut continuer d'accrocher (sur moi en tout cas, ça fonctionne encore), et il y a quelques pistes plus amples à travailler de plus belle à l'avenir, que ce soit autour des teuracrésou des mystérieux cadenas que Kayo voit sur les têtes de son entourage comme pour cadenasser une part de leur mémoire.

Au bout de ce septième volume, il y a alors régulièrement comme un goût d'essoufflement dans la recette de Souryu, notamment parce que l'humour de l'auteur peine un peu à se renouveler. Mais dans l'ambiance et dans le fond, Magical Girl Holy Shit a toujours des arguments pour amuser et intriguer... Donc espérons que le récit redécollera !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs