Ma petite maitresse Vol.5 - Manga

Ma petite maitresse Vol.5 : Critiques

Cho yo Hana yo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Novembre 2009

Masayuki vient de demander à sa maîtresse Choko de vivre avec lui, mais sa requête semble encore hésitante. Heureusement, la jeune femme l’encourage en ce sens et accepte avec joie jusqu’à ce qu’un événement imprévu bouleverse pour un temps la vie du petit couple : la maison familiale prend brutalement feu et la famille Kuzé perd pour la deuxième fois tous ses biens. Mais Masayuki est là, et il va prendre le destin de ses anciens maîtres en main en leur donnant un endroit où vivre … pendant qu’il garde Choko pour lui, dans son appartement. C’est donc le début d’une vie commune qui est ici mise en exergue, avec les problèmes et les inquiétudes qui vont avec. En ce qui peut concerner le choix du mobilier, les relations conjugales, et les disputes quotidiennes notamment. Le thème est intéressant, mais l’humour un peu lourd de Yoshihara n’aide pas à avaler le tout, surtout quand il est alterné sans aucune subtilité à de grands moments de passion et d’intimité. Ceci dit, on préfère cette ambiance un peu entre deux eaux que le n’importe quoi du volume précédent, qui partait dans tous les sens. C’est d’ailleurs un peu surprenant de voir la différence que l’auteur peut instaurer entre deux tomes de son titre. Celui-ci est bien plus réaliste et intimiste.

Une fois passés les premiers instants de la vie de couple, la mangaka se concentre enfin sur la relation même qui unit Choko et son petit ami / patron / serviteur. Ses sentiments sont un peu brouillons et désordonnés, mais l’idée d’exploiter le statut des deux amoureux est une réelle bonne idée. On explore alors les envies de chacun des partis, même à travers le chantage et la colère. Néanmoins, la conclusion arrive bien trop rapidement et la fin du manga n’est pas aussi satisfaisante que prévue. On aurait préféré que cette histoire prenne un peu plus son temps. A vrai dire, c’est l’un des points que l’on reproche à l’auteur : son habitude à être bien trop rapide et à précipiter la narration de ses idées. En somme, un volume plus agréable à lire que le précédent mais encore oh combien capable d’amélioration. Yuki Yoshihara n’exploite pas totalement son talent et le précipite quelquefois dans la facilité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs