Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 20 Octobre 2008
Voici la nouvelle série que Yuki Yoshihara que j'attendais avec impatience. Ici, le cadre de l'histoire est assez original. Chôko faisait partie d'une riche famille d'entrepreneurs qui a fait faillite et qui s'est reconvertie en petit restaurant de nouille. La jeune femme trouve alors un travail dans une société d'immobilier. Et là, elle se rend compte que son patron n'est autre que le servant de la maison quand elle était petite et avec qui elle était très proche. Les rôles sont donc inversés, et cela donne lieu à des situations explosives.
Ici, à ma grande surprise, on ne retrouve pas le schéma habituel des personnages, en tout cas pour l'instant, car il ne s'agit pas de l'héroïne perverse qui torture son bien aimé. C'est plutôt le héros qui a un comportement retord, car il y a une alternance entre le servant dévoué à sa maîtresse et le patron tyrannique et sadique, ce qui est très drôle d'ailleurs. Cependant, ces deux là semblent très liés l'un à l'autre, et on se doute qu'une histoire d'amour va sûrement naître entre eux.
Les personnages secondaires sont toujours aussi amusants et délirants. Entre le meilleur ami de monsieur Domoto qui se travestit en très jolie secrétaire que Chôko prendra pour une rivale et le frère de la jeune fille qui se croit encore au siècle d'avant, on peut voir que l'auteur affectionne toujours autant les protagonistes hauts en couleur.
Par contre, bien qu'il y ait beaucoup de passages comiques, j'ai trouvé ce premier volume moins drôle que je ne le prévoyais avec Yuki Yoshihara, mais l'histoire plus originale et développée que dans ses séries précédentes, ce qui n'est en fait pas un mal. On sent un vent de renouveau à travers cette œuvre, même si les ingrédients du rire de l'auteur sont toujours au rendez vous, aussi efficaces que jamais.
Pour ce qui est des graphismes, ceux ci sont de plus en plus beaux au fil des séries. Les protagonistes ont le visage fins et la taille élancée et la couverture est magnifique. Par contre, on remarquera un peu moins de SD que d'habitude, mais quand ils sont là ceux ci sont toujours aussi drôles. Pour l'instant, l'auteur n'a pas dessiné de scènes intimes entre les deux héros, mais sûrement parce que ces deux là en sont au tout début de leur histoire.
Pour résumer, j'ai retrouvé avec plaisir ce que j'aimais dans les titres de Yuki Yoshihara tout en découvrant une série qui pour l'instant se distingue un peu des autres sur certains points. Vivement le volume suivant pour voir comment tout cela va évoluer !