Ma gamine, la fac et moi Vol.3 - Actualité manga

Ma gamine, la fac et moi Vol.3 : Critiques

Ore no ko desu ka?

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 27 Décembre 2016

Voici déjà quatre mois que la petite Sumire, âgée d'un an et demi, est arrivée dans la vie de Jun Nagai, un étudiant qui, depuis, a rangé au placard ses moeurs débridées pour s'occuper au mieux de cette enfant qui serait sa fille et pour entamer une relation plus sérieuse avec Yûko Miyauchi, l'une des assistantes maternelles de la crèche. Mais une autre arrivée a fini par se faire : celle Gorô Tsubaki, un jeune acteur qui pourrait lui aussi être le père de la petite, et qui vient de quitter sa riche famille pour squatter l'appartement de Jun...

Une part de ce tome s'intéresse à Gorô, qui pouvait paraître assez horripilant de par son statut de fil de riches débarquant soudainement, mais que Riku Kurita parvient petit à petit à nuancer, que ce soit dans son lien conflictuel avec ses parents, ou dans sa façon de considérer Sumire. En effet, le jeune acteur affirme clairement n'avoir aucunement l'intention d'élever la fillette, mais on sent bien que peu à peu il affiche une certaine affection envers ce bout de chou. Cela reste encore assez discret, mais naturel et suffisamment bien esquissé pour laisser curieux quant à la suite.

Pour le reste, la mangaka jongle entre les deux autres grands aspects de sa série : l'éducation de Sumire, et le focus sur des relations parents/enfants parfois délicates via des personnages secondaires.
Concernant l'éducation de Sumire par Jun, difficile de résister aux bouilles rondes adorables de la petite, ainsi qu'aux maladresses de l'étudiant qui fait de son mieux, montre toujours plus de coeur dans son désir de bien s'occuper de l'enfant, mais ne sait pas toujours comment bien s'y prendre. L'exemple le plus parlant là-dessus est sûrement son souhait de forcer la petite à l'appeler "Jun" et non plus "papa", mais est- vraiment ce qu'elle veut, et est-ce bon pour elle ? En filigranes, on appréciera la bienveillance d'une Yûko toujours là pour apporter ses conseils, ainsi que l'ambiance de tranche de vie portée par certains événements comme la fête.
La dernière partie du tome, elle, est surtout dominée par l'arrivée d'une nouvelle enfant à la crèche : Asuka, qui affiche d'emblée un caractère exécrable envers Jun et surtout envers Sumire ! Elle prend en grippe Sumire d'emblée, lui fait des crasses en douce... mais pour quelle raison ? Kurita montre assez efficacement et avec une certaine émotion que les premières apparences peuvent être trompeuses, qu'Asuka n'est évidemment pas méchante et qu'elle agit ainsi pour des raisons précises, cherchant avec ses moyens d'enfant à attire rune attention que ses parents lui montrent trop peu. Là où le bât blesse, c'est finalement surtout dans le problème lié au pervers, qui constitue un danger totalement prévisible, cliché et un poil surfait dans ses différents rebondissements. Mais ce n'est qu'un détail, servant avant tout à mieux accentuer les problèmes liés à Asuka, à ses mensonges et à sa relation avec ses parents.

Ajoutons à cela les différentes notes d'humour (notamment concernant la passion de la mère de Jun pour un certain jeune acteur...), et l'on obtient une lecture qui reste très belle, joli cocktail tendre et poignant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs