Ma Femme est une étudiante Vol.8 - Actualité manga

Ma Femme est une étudiante Vol.8 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 23 Mai 2013

Sous la houlette de Kyosuke, les membres du club de cinéma partent en voyage dans une station thermale, en pleine campagne, sans savoir au départ qu'ils ont été suivis par Mariko, la petite soeur de Toru, qui continue de coller ce dernier bien malgré lui. Pourtant, Toru, de son côté, continue ses avances auprès d'Asami... jusqu'au moment où il la surprend avec Kyosuke. Découvrant alors le secret de celle qu'il aime, Toru doit se remettre en question, tandis que Mariko est toujours à ses côtés...

Continuant dans toutes les facilités possibles et imaginables pour apporter le quota d'érotisme à sa série, Hiyoko Kobayashi amène cette fois-ci ses héros dans une station thermale, un lieu de voyage tout à fait logique pour un club de cinéma...
C'est donc l'occasion d'avoir le quota de fan-service, avec tous les clichés qu'implique une station thermale, le tout ponctué de quelques notes d'humour répétitives car toujours basées sur la crétinerie d'Erozaki et ses rixes avec Kasumi.
On serait presque gavé, si la mangaka ne choisissait pas ce passage pour enfin décanter la situation autour de Toru et Mariko, dont nous découvrons les réels sentiments à partir du moment où le jeune garçon découvre le secret d'Asami. Il se passe enfin une vraie avancée dans Ma femme est une étudiante, mais dommage qu'elle soit développée de façon si basique, l'auteure allant à l'essentiel en ne faisant pas ressortir grand chose, si ce ne sont quelques vaines tentatives d'émotion autour de Toru et d'une Mariko dont la cruche-attitude n'a rien à envier à celle d'Asami.

Voici donc l'arc de Toru enfin bouclé, de façon somme toute très convenue et pas très passionnante, mais au moins, ça avance un peu. Quant à la fin du volume, elle entame rapidement une nouvelle partie, avec l'arrivée d'un nouveau dans le club de cinéma, nouveau venu qui entraîne des rebondissements proprement ridicules, tout juste prétextes à du fan-service bas de gamme très mal amené, entre une Asami qui reste désespérément cruche à force de poser lascivement avec naïveté, et un casting d'une stupidité crasse, qui est toutefois l'occasion de voir cette chère Kasumi comme on ne l'avait encore jamais vue.

Au final, Ma femme est une étudiante, tout juste sauvé par ses dessins, reste d'une grande médiocrité, entre une fin d'arc convenue et une nouvelle partie qui débute de façon ridicule. Attendons néanmoins de voir ce que va donner la suite, car ça pourrait être enfin l'occasion de mettre en avant de façon plus convenable Kasumi.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs