Ma Femme est une étudiante Vol.13 - Actualité manga

Ma Femme est une étudiante Vol.13 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Juillet 2013

Tandis qu'Akira contraint Asami à être sa seule partenaire au conseil des élèves, Mlle Iwasaki, qui a pris conscience de ses erreurs, pousse Kyosuke à en devenir le professeur responsable. Evidemment, la situation ne plaît pas à Akira, qui pensait avoir enfin l'occasion de se mettre Asami dans la poche. C'est alors que le bad boy a une nouvelle opportunité pour profiter des charmes de notre héroïne : il découvre la relation qui la lie à Kyosuke, et décide alors de la faire chanter...

On pensait le pire passé avec les diverses humiliations que subissait Asami dans le tome 12, mais la mangaka avait visiblement envie de porter un dernier coup à sa série, en nous offrant une dernière ligne droite absolument abjecte.

On avait pourtant un peu d'espoir avec le début du tome, qui revenait vaguement sur les origines de la liaison entre Akira et Iwasaki et dévoilait un peu plus les soudains états d'âme de la belle prof. C'était sans compter sur le bad boy Akira et la stupidité profonde d'Asami, le premier ayant décidé de manipuler à l'extrême la deuxième, celle-ci se laissant totalement faire pour ne pas ébruiter le secret de sa relation avec Kyosuke. S'en suivent alors des pages d'humiliation lamentables, avec une Asami forcée de se promener dans l'établissement sans culotte, puis se faisant mater sous toutes les coutures par Akira, avant que celui-ci ne tente de la violer. Le tout pendant que Kyosuke, toujours aussi crétin, se réjouit de ses excuses et tarde à agir (et encore, c'est Sakura qui le pousse, comme d'habitude)...

Finalement, tout vient se dénouer dans un final navrant. Kyosuke agit enfin, les choses se décantent avec l'arrivée opportune d'Iwasaki, tout est bien qui finit bien pour tout le monde et... Euh... Comment ? Vraiment ? Akira a été un enfoiré de première, et il n'a aucune punition ? Tout le monde se pardonne comme ça ? Asami est contente et semble avoir totalement zappé qu'elle vient de se faire longuement humilier ? Mais... mais... c'est proprement ignoble et ridicule !

Et le manga, grosso modo, se finit comme ça. Parce qu'en fait, il n'y a pas réellement de fin. La vie reprend son cours normalement, et basta. Ce qu'il advient ensuite d'Iwasaki et Akira ? On s'en fout. Ce qui arrive aux nombreux autres personnages comme Erozaki et Kasumi ? Rien à fiche. Et ne parlons même pas de certains autre protagonistes, comme Kurumi, finalement apparue pendant quelques chapitres, juste histoire de... d'humilier Asami... Ah, et en passant, si vous étiez de ceux qui attendaient une réponse quant à la seule interrogation de la série, à savoir ce qui a poussé nos deux héros à se marier si tôt, hé bien vous pourrez aller vous brosser : on ne le saura jamais.

Après une dernière ligne droite détestable et une conclusion totalement bâclée voire inexistante, qui ne conclut tout simplement rien du tout, vous aurez la "joie" de découvrir un chapitre bonus revenant un peu sur la première rencontre entre Kyosuke (déjà mal dégourdi à l'époque) et Asami (adolescente déjà overboobée à l'époque dont la phobie des garçons a été entretenue par son propre père, quel génie). On n'y apprendra rien, si ce n'est que le père d'Asami s'éclatait comme une bête en prenant toujours des bains avec son ado de fille et la reluquait tranquillement. Formidable.

Alors qu'on pensait le fond atteint avec le douzième volume, Hiyoko Kobayashi nous prouve brillamment que l'on peut toujours creuser plus profondément, avec cet ultime tome que l'on qualifiera gentiment de lamentable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
3 20
Note de la rédaction