Ma Femme est une étudiante Vol.1 - Actualité manga

Ma Femme est une étudiante Vol.1 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Mars 2013

Artiste polyvalente qui a aussi officié dans le jeu vidéo et que l'on connaissait déjà en France pour Peridot, Hiyoko Kobayashi revint ensuite aux éditions Tonkam avec l'une de ses oeuvres phares (adaptée en anime, en jeu vidéo, en divers goodies...) : Ma femme est une étudiante, série ecchi en 13 volumes, qui nous invite à suivre un couple marié un peu particulier...

Asami Onohara, belle étudiante de bientôt 18 ans, poursuit son curcus en prenant soin de cacher à tout le monde son secret : bien qu'elle soit encore jeune, elle est déjà mariée, qui plus est à son professeur de physique ! Mais ce passionné d'astronomie, extrêmement sérieux, s'est promis une chose : il ne touchera pas son épouse tant qu'elle n'aura pas fini ses études. Une situation délicate pour les deux mariés, car tandis que le jeune homme tente désespérément de résister à la tentation tant sa jeune épouse est belle, la demoiselle, elle, adorerait plus que tout que son époux la remarque, fasse plus attention à elle, et elle fait tout pour aller dans ce sens...

Prévu au départ pour être une série de courts sketchs faite un peu en dilettante par la mangaka sur demande se son éditeur, Ma femme est une étudiante commence de façon on ne peut plus légère, ne s'embarrassant du coup d'aucune histoire dans ce premier volume construit comme une succession de petites scénettes de seulement quelques pages, gentiment coquines et un brin humoristiques, où, au fil de différents thèmes (les 4 saisons, puis la surprotection du père d'Asami), tout est fait pour mettre en valeur la beauté d'une héroïne qui en charmera plus d'un, tant Asami est bien mise en avant, que ce soit côté physique (la demoiselle est une bombe aux formes prononcées et aux traits doux, ni plus ni moins) ou côté caractère (une jeune épouse aimante, attentive, très douce et un peu coquine, mais qui a tout à apprendre... un fantasme totalement cliché, qui séduira les uns et horripilera les autres). Et pour cela, Hiyoko Kobayashi se contente d'enchaîner tous les clichés possibles et imaginables pour titiller le mâle : Asami sous la douche, Asami en vêtements scolaires, Asami en yukata, Asami en maillot de bain scolaire, Asami en bikini, Asmai en vêtements d'été, Asami en santa, Asami en tenue de sport, Asami assoupie de façon aguicheuse...

Niveau histoire, c'est donc pour l'instant le degré zéro, puisqu'il n'y en a aucune, et que rien n'est encore expliqué (par exemple, comment ces deux êtres qui ne se connaissent apparemment pas très intimement en sont arrivés à se marier ?), et pour l'instant l'intérêt est tout simplement de suivre le quotidien banal ou un peu plus délicat de ce jeune couple maladroit, principalement Asami, son époux restant encore assez en retrait.

Pour l'instant, il faut donc plutôt prendre l'oeuvre comme un petit artbook, qui ravira les amateurs de jolies filles, d'autant que plus des 2/3 du tome (soit environ 80 pages) sont en couleur (une très jolie colorisation, ces nombreuse pages justifiant sans problème le prix du bouquin malgré son faible nombre de pages, d'autant que l'édition est satisfaisante), et qu'il est très appréciable d'avoir ici un titre olé olé dessiné par une femme. On a donc une sensibilité un peu plus féminine (mais pas trop non plus), un coup de crayon à la fois charnel et doux, qui nous offre également le point de vue de l'héroïne et croque les portraits des personnages de façon tout de même très cliché mais toutefois un tout petit peu plus réaliste que dans la plupart d'autres titres du genre parus en France.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs