Lune de sang Vol.5 - Actualité manga

Lune de sang Vol.5 : Critiques

Gachirin ni Kiri Saku

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Novembre 2015

Alors qu'Orinomiya est sur le point d'être attaqué, Ihana cerne enfin les plans du chaperon écarlate et est amenée à affronter Kuchiwa, l'un des redoutables Yatsufusa au service du chaperon. La chef du clan Inugami et mère de Sakuya ne fait pas le poids face à cette créature imposante... mais elle reçoit une aide inattendue : celle de Fûrai, son mari qui était enchaîné depuis sa transformation en Yatsufusa. Voyant son épouse en danger, il a repris conscience, s'est libéré de ses chaines, et s'apprête à livrer un duel à mort contre Kuchiwa...

Toujours très axé action, ce cinquième tome délivre un véritable duel de force entre les deux Yatsufusa, et on constate une fois de plus que l'auteur Tomô Maruyama, malgré une mise en scène limitée, parvient très bien à faire ressortir une impressionnante sensation de puissance chez chacun de ces deux combattants... jusqu'à ce que s'en mêle un autre combattant, venant accélérer encore le récit et poussant le lecteur à s'interroger toujours plus sur les dessins exacts du chaperon.
En parallèle à cet affrontement violent et sanglant, la situation chaotique qui s'installe à Orinomiya nous est exposée au travers de quelques scènes mêlant à nouveau le sang à un fan-service assez douteux que seuls les fans de la première heure apprécieront.
Quant à l'issue du combat, elle aurait pu être plus intéressante : l'intensité dramatique est là mais aurait pu être plus présente encore, si l'auteur n'avait pas expédié si vite le focus sur la relation d'Ihana avec sa fille...

Quoi qu'il en soit, le résultat est là : Sakuya en a encore appris un peu plus sur elle ou même sur le rôle de Yaé et des Inumori à ses côtés, et il lui faudra progresser encore et faire de nouvelles découvertes si elle veut contrer le chaperon et calmer la chaotique situation à Orinomiya. La fin du tome s'applique dans ce sens, apportant de nouvelles petites infos sur le rôle du village, mais aussi sur le parcours de l'énigmatique figure de la princesse Osekami.

Le côté série B très présent, l'aspect sanglant un peu nanardesque et le fan-service souvent de mauvais goût continueront de diviser les foules, mais une chose est sûre : l'auteur semble bien savoir où il va et n'offre aucun temps mort à son récit. Au risque de parfois passer trop vite en revue certains moments importants.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction