Lovely Teachers Vol.2 : Critiques

Après que Takigawa ait pu enfin voir ses sentiments pour Komori partagés, c’est plus ou moins le bonheur pour nos deux héros, bien être qui se trouve rapidement perturbé par un collègue comment. Ibuki arrive, des remontrances plein la voix tout en surveillant Komori de près. La seule peur de l’enseignant naïf et maladroit et de se faire découvrir dans les bras de son amant, de crainte de leur attirer des ennuis à tous les deux. Mais surtout à lui. Ce tome nous permet essentiellement, alors, de découvrir un Takigawa plus humain, dans ses sautes d’humeur, ses craintes et ses crises de nerfs. L’envie de tout envoyer balader, l’incompréhension, la tristesse et le désir le dévorent peu à peu pour en faire un personnage bien plus humanisé que dans le premier tome où il conservait toute sa perfection. On apprécie beaucoup cet état de fait, rendant la relation entre les deux professeurs plus réelle et pertinente. Toutefois, on déplore un peu l’intervention d’Ibuki. Trop rapide, trop évident et au servide de l’histoire.

De plus, le pseudo mystère enroulé autour de sa personne ne fait que le rendre plus ridicule encore lorsqu’il se dévoile, bien que l’on soit particulièrement heureux d’éviter la scène de viol devenue si habituelle dans certains yaois ! En tous les cas, jalousie et incompréhension au programme pour un schéma émotionnel qui fonctionne parfaitement, tout rodé qu’il est. On aimera moins le cliché de la fête du sport et le retour impromptu du parent d’élève si étrange, y préférant bien d’autres situations, même plus anodines. Pour finir, et même si la série semble pouvoir se terminer à chaque tome, on garde un coup d’incomplétude en bouche, comme s’il manquait encore quelque chose. Un tome peut être ? Et le bonus de fin ne fait que rattraper vaguement cette impression. Il est pourtant à la fois touchant et amusant (sur les caleçons), bien qu’un peu surfait avec le coup du « on se connait déjà » ... Mais une bonne fin de série toute de même, bien que l’on eut préféré la voir durer encore un peu.