Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 22 Août 2011
« Alors là, je crois bien avoir trouvé la perle rare ! »
Dans ce deuxième volume de Lovely Love Lie, Kotomi Aoki nous montre à quel point le mensonge est cruel. Dès le tome précédent, l’auteur nous dévoile les défauts de Takagi. C’est alors un personnage que l’on n’apprécie guère, de par sa personnalité et sa façon d’agir. Il possède Mari, jusqu’à sa chaire, profite du talent d’Aki, et aussi, sait très bien manipuler les gens pour arriver à ses fins. Takagi est ici l’image de celui qui ne croit pas au talent, mais à l’argent ! Pour lui, la musique n’est qu’une question de business. Malgré le fait que le personnage d’Aki semble très différent de lui, on pourrait les rapprocher tout de même, sur un point. En effet, Aki a construit sa relation avec Riko grâce au mensonge, mais aussi, pour se divertir. Il souhaitait échapper à son quotidien et oublier les tracas qui le traversaient à ce moment. Pour cela, Aki ressemble quelque peu au personnage de Takagi. Mai bien contrairement à ce dernier, il fait preuve d’une incroyable sensibilité, et regrette ses erreurs et sa malhonnêteté.
Kotomi Aoki, grâce à Aki, nous offre un garçon rêveur et blessé par la vie. Il est fréquent de rencontrer un tel personnage dans les shojo, qui de plus, se lie avec l’héroïne un peu décalée par rapport aux adolescentes de son âge. Mais l’auteure sait rendre la lecture attractive. On ne s’ennuie à aucun instant, grâce à l’enchaînement des scènes. Celles-ci sont parfois coupées, puis reprises quelques pages après, et encore coupées… On assiste à plusieurs instants, pensées, croisements de regards, simultanément. Les sentiments de l’héroïne, innocents, nous touchent. Mais sa perspicacité, surprenante, la défait de son allure trop naïve du départ. Enfin, le problème du triangle amoureux prend de l’importance à la fin du volume, ce qui nous met l’eau à la bouche pour lire la suite !