Love stage Vol.1 - Actualité manga
Love stage Vol.1 - Manga

Love stage Vol.1 : Critiques

ラブ・ステージ!!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Juillet 2017

Critique 1


Izumi Sena, étudiant, est un véritable otaku rêvant de devenir un jour mangaka. Mais, il a une famille très particulière. En effet, entre un père chanteur, une mère actrice et un grand frère faisant partie d’un groupe de musique célèbre, Izumi a du mal à vivre normalement. Il lutte tous les jours pour avoir droit à sa « normalité ». Et c’est une tache bien difficile. En effet, lorsqu’il était enfant, ses parents l’avaient forcé à tourner dans une publicité en fille ! Malheureusement, un jour, il est obligé d’aller retourner une publicité. A cette occasion, il revoit Ryôma Ichijô, l’enfant avec qui il avait joué 10 ans auparavant. D’ailleurs, cet enfant est devenu un beau et célèbre acteur fou amoureux d’Izumi quand il était enfant, mais en version fille…


Eiki Eiki et Taishi Zaoh sont un véritable duo d’auteurs qui nous offrent ici une belle comédie romantique remplie d’humour. Izumi Sena est un jeune homme très introverti. Se réfugiant dans son monde lié à l’univers de l’animé et du manga, il essaye de vivre sa vie d’étudiant le plus normalement possible.  Mais, c’est sans compter l’acharnement de toute sa famille qui n’accepte pas de le voir vivre sa vie d’otaku. L’occasion pour les auteurs de nous livrer des scènes cocasses pour notre plus grand plaisir ! Alors quand Izumi doit tourner une publicité avec le célèbre Ryôma Ichijô, il sera loin d’imaginer dans quelle spirale infernale il va être englouti. En effet, ayant tourné ensemble dans le passé, Ryôma n’a jamais oublié Izumi qu’il prenait pour une fille ! Eperdument amoureux, Ryôma n’hésitera pas à faire sa déclaration devant un Izumi consterné. Les auteurs nous offrent là des situations hilarantes tout en amorçant le début d’une petite romance. De plus, avec habilité, elles abordent également les questionnements que peuvent ressentir tout adolescent dans la découverte de sa sexualité.


Concernant les graphismes, les traits sont bien maitrisés. Les personnages dégagent énormément de charisme, en particulier s’ils ont un attrait avec l’univers artistique. Les décors et les trames sont également bien utilisés rendant la lecture riche en émotions. Quant à l’édition, elle est de bonne qualité.


« Love stage » est un titre explosif, rempli d’humour avec un début de romance. La lecture est des plus plaisantes et nous avons hâte de connaître la suite des aventures d’Izumi et de Ryôma.


Critique 2


Si Taishi Zaou a été plutôt prolifique de one-shot sortis en France ces dernières années, on la retrouve avec beaucoup de plaisir en compagnie d’Eiki Eiki, son acolyte de toujours. Ce duo a souvent permis de faire ressortir le meilleur de chacune. Ici, on retrouve un petit début de série qui ne dément pas cette affirmation. On rencontre Izumi Sena, le petit dernier d’une famille entièrement investie dans les métiers du spectacle. Avec un père chanteur, une mère actrice, un grand frère leader d’un groupe de musique et accessoirement icone de mode, il en fait les frais. Même le manager, qui fait quasiment partie de la famille, enfonce le bouchon un peu plus loin. Ils sont tous célèbres et talentueux, très connus et ont tous une renommée qu’ils chérissent. A côté, Izumi est plus que banal. C’est un étudiant ordinaire, otaku de surcroît, qui aime la culture moe et les idols … tant qu’elles ne sont pas dans sa famille. Il rêve d’une seule sorte de célébrité, celle qu’il aura quand il sera mangaka. D’ailleurs, il a bien essayé, plus jeune, de pointer dans le monde des célébrités. Il a en effet tourné une publicité en tant que petite fille d’un couple marié, aux côtés de Ryoma Ichijo. Un autre acteur célèbre de son âge … qui ignorait qu’il était un garçon.



Et dix ans plus tard, la boîte qui avait tourné la publicité veut en refaire une, avec les mêmes acteurs. Ryoma accepte, et son succès va faire décoller la publicité … mais à condition de tourner avec la petite fille de son enfance. Encore une fois, comme dans Princess Princess, on joue sur le travestissement. Et ça marche. Les malentendus, les situations amusantes, c’est vraiment réussi. Et comme d’habitude avec ces auteurs, les personnages sont très charismatiques, parfaitement ciblés. Il y a les deux héros bien complémentaires, avec l’un qui n’arrive pas à s’imposer, l’autre qui sait ce qu’il veut … et subit une désillusion cuisante. Le grand frère et son brother complex sont également amusants, mais le mieux étant Izumi et son adoration sans borne pour « Lala Lu ». Tout est réuni, cette fois, pour nous séduire. Humour, intérêt pour un scénario pertinent et original, retournements de situations et déclarations enflammées. De plus, Izumi retombe peu à peu dans le monde de sa famille même s’il n’en avait nullement l’intention. Bref, un premier tome qui nous tient encore en haleine et qui ne satisfait pas immédiatement nos désirs de concrétisation. On rigole beaucoup, on s’attendrit, on apprécie le tout et on attend avec impatience la suite de la série en France.

Le trait de l’auteur est toujours aussi fin et expressif. Ce qui est bien chez elle c’est que les physiques de ses personnages masculins ont beau être androgynes, elle leur insuffle une dose de virilité conséquente, dans le regard et les attitudes. Bref, rien à redire au niveau de représentation des émotions, que ce soit l’amour, la rage ou la tristesse. Entre passages comiques et moments émouvants, l’auteur sait jongler sur les effets de style et sur la douceur des traits. De plus, grâce aux positions de ces messieurs, on peut constater de la justesse des proportions de ses personnages, de la réalité des traits et de la dynamique des postures, que ce soit dans un lit ou autre part. On peut toutefois regretter des décors un peu vides ainsi que des textes qui explosent parfois de partout, ou encore des trames de fond un peu simplettes. Taïfu nous offre donc ici un titre très agréable, pour une édition qui arbore des pages suffisamment épaisses pour mettre en valeur le trait de l’auteur et ses contrastes sans gêner la lecture. Seule la non adaptation des onomatopées gène parfois très largement sur des cases où il n’y a que cela. En résumé, un premier tome très drôle et vraiment plaisant qui nous fait décidemment penser que le travail commun de ces deux auteurs est proprement génial.
 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Einah

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs