Love so life Vol.12 - Actualité manga

Love so life Vol.12 : Critiques

Love so life

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Mars 2015

M. Matsunaga a la surprise d’être invité dans un restaurant par son ex-petite amie qu’il n’a plus revu depuis longtemps et qui semble vouloir lui annoncer quelque chose. C’est l’occasion pour notre jeune présentateur télé de se replonger dans ses souvenirs de jeune étudiant passé.


A nouveau, Kaede Kouchi nous offre un volume en tout point excellent et léger. Elle s’intéresse à présent à une autre partie du passé de M. Matsunaga, à savoir sa dernière relation amoureuse en date, et à Nao, le jeune ami d’enfance de Shiharu, poussé par les circonstances à révéler ses sentiments. Cela a toujours été le mot d’ordre de Love so life, la vie va, avec ses joies et ses peines. Un adage mis encore et encore en avant. Les jumeaux grandissent indubitablement et le jour tant fatidique approche. Bientôt, ils partiront rejoindre leurs grands-parents maternels. Les sentiments de notre héroïne se confirment et s’accentuent. Il n’y a pas à dire, sous le revers de la légèreté et de l’apparente redondance de la vie quotidienne, il s’en passe toujours des choses dans la série. Et c’est bien cela qui a toujours fait la force de l’œuvre, et ce, sans jamais se trahir ne fusse qu’une seule fois. Les personnages et le lecteur mûrissent au fur et à mesure que la vie s’écoule, tout en gardant ses éléments du passé. Après tout, il n’y a pas de présent sans passé. Et il n’y pas de futur sans présent. Love so life résume à merveille ces différents points de la ligne du temps.


Avec sensibilité et justesse, l’auteure traite les sentiments amoureux et controversés de Nao, jusqu’ici fort mis en retrait, et le passé de Seiji, tout en insérant des composantes futures qui risquent de chambouler bientôt la vie de Shiharu. On ne se lasse décidément pas de cette véritable bouffée d’air frais et nous avons toujours un plaisir certain et impatient à la lecture de chaque nouveau tome de Love so life. Une valeur sûre depuis déjà fort longtemps dans ce monde du shojo qui ne cesse, hélas, de s’appauvrir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs