Love me tender Vol.6 : Critiques

Seize mois ! Seize mois que l’on attendait cette sortie du sixième tome de Love me tender. Et vu comment le récit reste égal à lui-même, laconique et nonchalant, il faudra encore attendre de nombreuses années avant de pouvoir parler de « fin » sur ce manga. Dans le précédent opus, Kazuki avait pour projet d’emmener Sae dans sa région natale pour le présenter à son père et se ressourcer dans un environnement paisible. Mais avec le travail, ce n’était pas franchement évident de partir ainsi en escapade quelques jours. Aussi la solution est-elle toute trouvée, puisque Sae et Kazuki sont informée que l’émission que ce premier présente, le labo des enfants, ira exceptionnellement dans un nouveau lieu, en pleine nature et … tout près de chez Kazuki. L’émission tourne cependant au vinaigre quand on apprend que deux des intervenants principaux sont tombés malades dans les transports. Branle-bas de combat, le labo des enfants prend une toute autre tournure avec un méchant qui débarque, un nouvel enfant … Amusant, de voir Kazuki remonter sur les planches contre sa volonté.

La suite nous permet simplement d’en apprendre plus sur Kazuki, et quand les deux amis rentrent enfin, c’est la révolution : nouveau tomes, nouveaux looks. On regrette d’ores et déjà les longs cheveux fins de Kazunari, mais heureusement celui-ci revient un peu au devant de la narration, après qu’on ait eu tendance à l’oublier quelque peu. En tous les cas, les sentiments entre nos héros évoluent plutôt bien, avec Nao qui accepte le statut quo imposé et apprécié par Yurika tandis que les sous entendus entre Sae et son meilleur ami continuent d’affluer … Pour quelques moments de tendresse, ce sont de grandes bouffées d’espoir chez les lecteurs, comme à l’ordinaire piétinées par la légèreté de la mangaka. L’amour, ce n’est pas seulement la passion enflammée. Les émotions se déclarent au moment venu et en attendant, c’est une situation un peu tendue sentimentalement parlant, proche de l’aboutissement mais pourtant encore si loin. En tous les cas, un bon volume qui se révèle tout aussi amusant et reposant que les précédents. Entre les enfants qui ont les conversations que les adultes devraient avoir et vice-versa, Nao qui prend conscience de sa négligence et Yurika qui veut passer son diplôme, rien ne va plus dans Love me tender et il faudra tout de même attendre la suite avant d’en savoir plus. Tant attendu mais si vite acheté, si vite lu !

NiDNiM