Love Pistols Vol.4 : Critiques

Sex Pistols

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Mai 2010

On avait senti un axe d’amélioration dans la série avec la révolte de Norio contre des sentiments qu’il n’acceptait pas. Cet épisode de rébellion va lui permettre de découvrir le charme qu’il a jusqu’alors caché … Au moment même où Kunimasa se fait enlever pour être vendu aux enchères à de richissimes demoiselles avec lesquelles il se doit de partager son lit. Le problème, c’est que le grand dadais qu’il est se rend peu à peu compte des sentiments qu’il éprouve pour Norio, et va donc se convaincre de vivre cet amour auquel il s’éveille, n’ayant jamais connu auparavant. On retrouve un Norio assez tendre, beaucoup moins convaincu que dans le précédent tome, et le simple fait de ne pas continuer sur les problèmes sentimentaux entre nos deux « héros » fait retomber l’intérêt de l’histoire. De plus, tout le tome redevient ce qu’il était avant : incompréhensible. On reviendra sur le point le plus dérangeant de ce volume, toujours est-il que la relation entre Kunimasa et son protégé déçoit un peu, de même que les interactions avec les autres frères qui n’existent soudainement que pour servir le scénario et son déroulement. 


Nous y voilà, la découverte des parents de tous les membres de la famille dite Madarame. Accrochez vous, parce qu’une femme est une mère, une autre se fait appeler « papa » : jusqu’ici, un couple lesbien où les rôles sont très définis … pourquoi pas. Mais tout se complique quand apparait un tableau généalogique complètement déjanté, auquel on se reporte souvent (toutes les deux pages), sous peine de ne strictement rien comprendre au récit. D’ailleurs, « déjanté » est maintenant un euphémisme pour ce manga qui va dans tous les sens, mélange les sexes, les rôles, fait coucher tout le monde avec tout le monde dans un grand élan de joie. Car le père de Manami et Shinobu est également la mère de Yonekuni et Kunimasa (avec deux pères différents : Maximilan et David), tandis qu’Hidekuni est le fruit des amours de Maximilan et David, l’un des deux étant le père, l’autre la mère. Et après, on s’étonne de trouver tout le monde dérangé … Voilà la raison de toute la folie de ce manga ! En tout cas, et malheureusement, ce tome signe la décrépitude totale de l’histoire. Pas une seule fois il ne nous vient l’idée de sourire, même pas quand l’histoire entre David et Maximilan, qui n’a franchement rien de sympathique quand on a du digérer toutes les bêtises précédentes. Un titre qui sombre dans le grand n’importe quoi, ce qui le sauve étant encore -et étonnamment- Norio qui a gardé un peu plus de charisme qu'avant, même s'il le perd à vitesse grand V. En tous les cas ... Adieu, Love pistols. 


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs