Love Junkies Vol.1 - Actualité manga

Love Junkies Vol.1 : Critiques

Ren-ai Junkies

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 06 Octobre 2016

Eitarô est un jeune homme travaillant dans une agence de pub à Tôkyô. Il est plutôt séduisant, mais malheureusement, sa relative timidité et son incapacité de parler avec la gent féminine l'empêchent d'avoir une relation... tant et si bien qu'à 22 ans, notre héros est toujours puceau.
Son meilleur ami, collègue et colocataire, Obi, un dragueur invétéré qui ne compte plus ses conquêtes, s'inquiète d'ailleurs pour lui et souhaite l'aider à passer ce cap "difficile". Eitarô parviendra-t-il à perdre son pucelage ?

Dans ce premier volume, l'auteure Kyô Hatsuki va très vite entrer dans le vif du sujet : on a bien droit à un manga coquin, avec une multitude de scènes de sexe. Nous restons cependant dans le domaine de l'érotique : lors des ébats amoureux, on ne verra jamais les organes génitaux (ces derniers seront floutés le cas échéant) ou d'autres choses du même genre, qui auraient induit un classement de la série dans le genre hentai. Autre point à souligner : dans ce premier opus l'acte sexuel, lorsqu'il implique Eitarô, est "positif", dans le sens où il est consentant et ne dégrade pas l'image de la femme. Ces dernières sont bien évidemment ardemment désirées par Eitarô, mais ne sont jamais considérées comme des objets sexuels. Notre héros est constamment animé par un désir profond de passer à l'acte, mais ne perd pas de vue le plaisir de sa partenaire et reste toujours tendre avec elle.

Au niveau de l'histoire, l'auteure va présenter dans ce premier opus plusieurs chapitres indépendants les uns les autres. On va faire la connaissance d'Eitarô, de sa famille et de ses amis proches, ainsi que de plusieurs jolies demoiselles, certaines le temps d'un seul chapitre, d'autres qui reviendront à plusieurs reprises.

Alors qu'on pensait de prime abord que le pucelage d'Eitarô allait être la thématique majeure de l’œuvre, cette question est réglée dans le tout premier chapitre, à notre plus grande surprise. Eitarô va en effet devenir la cible de la magnifique Shiina, qui va se "sacrifier" pour faire de notre héros un homme. On apprendra rapidement que cette rencontre n'était pas vraiment fortuite, et que Shiina était en fait en mission commandée pour Obi, dont elle est la petite amie (ils sont dans une relation libre).
Après ce premier chapitre d'ouverture, le récit va prendre une nouvelle tournure : Eitarô va faire différentes rencontres avec des demoiselles plus jolies les unes que les autres, et petit à petit va prendre de l'expérience à leur contact. Pour autant, il ne repassera pas à l'acte dans ce volume, ne s'arrêtant qu'aux préliminaires. Parmi les filles qui feront la connaissance d'Eitarô, on peut citer Miho, une magnifique étudiante qui va se lier d'amitié avec lui, voire même un peu plus... Cette dernière reviendra dans le dernier chapitre de ce tome, en demandant à Eitarô de l'aider à coincer un pervers qui a pris l'habitude de la tripoter dans le train.

Au niveau des graphismes, le trait de Kyô Hatsuki est relativement classique : il est aéré, joli et expressif, sans pour autant s'éloigner des standards pour ce type d’œuvres. Les personnages féminins sont très bien dessinés, quant à Eitarô son faciès peut parfois prendre des traits plus "fantaisistes" lors des phases d'excitation ou d'humour.
L'édition de Taifu Comics est assez moyenne pour ce premier tome : l'impression n'est pas exceptionnelle avec des niveaux de noir qui manquent de nuance. Il y a également quelques grosses coquilles, la première arrivant à la page 7, lorsqu'Obi déclare à son ami Eitarô : "Je suis ton ami, c'est normal que j'inquiète pour toi".

En définitive, sans casser la baraque ce premier opus de Love Junkies est plutôt agréable à lire. On se dirige vers une comédie érotique légère, avec des personnages plutôt attachants. Kyô Hatsuki étant une femme, on ressent son approche féminine dans sa façon de décrire l'acte sexuel.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur

13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs