Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 10 Septembre 2020
A l'instar de bien d'autres auteurs de hentai avant lui, Yuta Okumoto est un mangaka pour adultes qui a choisi de se spécialiser dans un registre bien spécifique, à savoir les femmes à forte poitrine. C'est en ayant une bonne petite réputation au Japon que cet auteur, lancé au début des années 2010, arrive pour la première fois en France chez Hot Manga avec le troisième recueil de sa carrière, Love Juice Marking, alias Koizome Marking en vo. S'étalant sur environ 220 pages, cet assez épais volume regroupe pas moins de 13 courts récits qui furent publiés en 2016-2017, Comic Kairakuten Beast de Wanimagazine, éditeur ayant accueilli à ce jour l'intégralité des oeuvres de l'artiste.
Autant le dire tout de suite: Love Juice Marking n'est pas le genre de hentai qui va s'embarrasser d'un minimum de scénario. Les histoires sont toutes très courtes en ne dépassant jamais les 20 pages, hormis la première qui atteint les 22 pages grâce à ses pages couleur d'introduction. Et l'une d'elles se contente même de seulement 4 pages, mais elle a la particularité d'être entièrement en couleurs. Qui plus est, Okumoto semble être le genre d'auteur qui préfère entrer très raidement dans le vif du sujet pour étaler les actes assez longuement, de ce fait il y a très peu voire pas de contextualisation au départ. L'ouvrage est à prendre surtout comme une succession de petites scènes où les personnages, jamais développés, son uniquement des prétextes au sexe, généralement du sexe porté par le désir du moment sans véritable relation derrière. Ca peut plaire ou non, mais dans tous les cas il faut bien reconnaître que l'auteur maîtrise suffisamment son sujet pour séduire son public.
Tout d'abord, parce qu'il y a une bonne diversité de fantasmes, certes tous très classiques, mais variés. Okumoto va de la camarade de classe cachant un côté maso derrière son sale caractère à la femme toute petite mais généreuse, en passant par la grande soeur d'un pote, la maman du meilleur ami, les femmes mariées délaissées, l'infirmière lubrique gâtant ses patients, l'amie d'enfance qui a bien grandi, la pseudo délinquante, la gyaru bien plus bête et gentille qu'autre chose... Il peut ainsi y en avoir pour pas mal de goûts... A condition, bien sûr, d'aimer les poitrines généreuses.
Et de ce côté-là, l'auteur se fait plaisir avec des seins défiant parfois les lois de la gravité, surtout quand les choses sont moins réalistes avec des poitrines par moments excessivement grosses par rapport au reste du corps des miss. Il faut se dire que, pour le comparer à un autre spécialiste des formes généreuses, Okumoto offre des corps souvent moins crédibles qu'un Meme50, dans la mesure où ce dernier offre généralement des physiques bien en chair allant bien avec les poitrines généreuses. Mais bien sûr, ça n'empêche pas le dessin de l'auteur d'être sexy à souhait: il s'amuse beaucoup avec ces poitrines via différentes pratiques (tétons titillés, gros pelotage, branlette espagnole...). Mais fort heureusement, il ne se contente pas de ça ! Car il a aussi un certain goûts pour les vêtements et sous-vêtements aguicheurs, allant de la jupette laissant entrevoir juste ce qu'il faut au porte-jarretelles ou ai micro-bikini, en passant évidemment par un flot de décolletés vertigineux. On notera plus d'une fois, en particulier, l'érotisme des jambes grâce aux vêtements. A part ça, on a beau être sur du manga à boobs, ceux-ci dégagent un certain moelleux grâce au trait rond et aux trames. En revanche, certaines filles se ressemblent un peu trop si on leur enlève leur coiffure, et les positions tendent à se répéter au bout d'un moment, d'autant que côté pratiques on reste sur du très classique (juste un vague plan à 3 à un moment, et c'est tout).
Pour amateurs de femmes aux poitrines généreuses, Love Juice Marking accomplit donc honnêtement son rôle, au travers de petit récits basiques mais assez efficaces exploitant des fantasmes eux aussi très standards mais variés. A part ça, soulignons la qualité de l'édition qui nous gratifie de pas moins de 16 pages couleur (8 au début, 8 au milieu) ! Sinon, le papier et l'impression sont de bonne qualité, et la traduction d'Yves Bohmler est efficace.
Autant le dire tout de suite: Love Juice Marking n'est pas le genre de hentai qui va s'embarrasser d'un minimum de scénario. Les histoires sont toutes très courtes en ne dépassant jamais les 20 pages, hormis la première qui atteint les 22 pages grâce à ses pages couleur d'introduction. Et l'une d'elles se contente même de seulement 4 pages, mais elle a la particularité d'être entièrement en couleurs. Qui plus est, Okumoto semble être le genre d'auteur qui préfère entrer très raidement dans le vif du sujet pour étaler les actes assez longuement, de ce fait il y a très peu voire pas de contextualisation au départ. L'ouvrage est à prendre surtout comme une succession de petites scènes où les personnages, jamais développés, son uniquement des prétextes au sexe, généralement du sexe porté par le désir du moment sans véritable relation derrière. Ca peut plaire ou non, mais dans tous les cas il faut bien reconnaître que l'auteur maîtrise suffisamment son sujet pour séduire son public.
Tout d'abord, parce qu'il y a une bonne diversité de fantasmes, certes tous très classiques, mais variés. Okumoto va de la camarade de classe cachant un côté maso derrière son sale caractère à la femme toute petite mais généreuse, en passant par la grande soeur d'un pote, la maman du meilleur ami, les femmes mariées délaissées, l'infirmière lubrique gâtant ses patients, l'amie d'enfance qui a bien grandi, la pseudo délinquante, la gyaru bien plus bête et gentille qu'autre chose... Il peut ainsi y en avoir pour pas mal de goûts... A condition, bien sûr, d'aimer les poitrines généreuses.
Et de ce côté-là, l'auteur se fait plaisir avec des seins défiant parfois les lois de la gravité, surtout quand les choses sont moins réalistes avec des poitrines par moments excessivement grosses par rapport au reste du corps des miss. Il faut se dire que, pour le comparer à un autre spécialiste des formes généreuses, Okumoto offre des corps souvent moins crédibles qu'un Meme50, dans la mesure où ce dernier offre généralement des physiques bien en chair allant bien avec les poitrines généreuses. Mais bien sûr, ça n'empêche pas le dessin de l'auteur d'être sexy à souhait: il s'amuse beaucoup avec ces poitrines via différentes pratiques (tétons titillés, gros pelotage, branlette espagnole...). Mais fort heureusement, il ne se contente pas de ça ! Car il a aussi un certain goûts pour les vêtements et sous-vêtements aguicheurs, allant de la jupette laissant entrevoir juste ce qu'il faut au porte-jarretelles ou ai micro-bikini, en passant évidemment par un flot de décolletés vertigineux. On notera plus d'une fois, en particulier, l'érotisme des jambes grâce aux vêtements. A part ça, on a beau être sur du manga à boobs, ceux-ci dégagent un certain moelleux grâce au trait rond et aux trames. En revanche, certaines filles se ressemblent un peu trop si on leur enlève leur coiffure, et les positions tendent à se répéter au bout d'un moment, d'autant que côté pratiques on reste sur du très classique (juste un vague plan à 3 à un moment, et c'est tout).
Pour amateurs de femmes aux poitrines généreuses, Love Juice Marking accomplit donc honnêtement son rôle, au travers de petit récits basiques mais assez efficaces exploitant des fantasmes eux aussi très standards mais variés. A part ça, soulignons la qualité de l'édition qui nous gratifie de pas moins de 16 pages couleur (8 au début, 8 au milieu) ! Sinon, le papier et l'impression sont de bonne qualité, et la traduction d'Yves Bohmler est efficace.